Microsoft se prépare actuellement à présenter ses trois licences Shared Source à l’OSI (Open Source Initiative). En obtenant l’agrément de l’OSI, elles deviendront des licences open source officielles.
L’éditeur de logiciels a publié plus de 150 applications sous ses licences Shared Source, offrant aux développeurs et utilisateurs différents degrés d’accès au code source. Mais certains de ces projets sont réputés manquer de crédibilité pour la simple raison qu’ils ne sont pas régis par une licence open source officielle.
« Si les licences sont approuvées, la communauté obtiendra une nouvelle garantie que le code que nous partageons est réellement open source », a commenté dans un blog Jon Rosenberg, directeur du programme Shared Source de Microsoft.
Le système Share Source propose trois licences. La Microsoft Permissive License est la moins restrictive de toutes les licences Microsoft. Elle permet aux développeurs d’afficher, de modifier et de distribuer du code source sans avoir l’obligation de publier le code.
La Microsoft Community License vise à promouvoir les projets collaboratifs, en permettant aux développeurs de visualiser le code source tout en imposant certaines restrictions sur les changements et la distribution.
Enfin, la plus restrictive des trois licences, la Microsoft Reference License, permet uniquement aux développeurs de visualiser le code source et d’étudier le fonctionnement d’une application.
L’Open Source Initiative valide les licences candidates en référence à l’Open source Definition, un recueil de dix critères couvrant la libre redistribution, la publication du code source et l’autorisation de travaux dérivés.
La soumission des licences Microsoft va à l’encontre d’un effort continu visant à réduire le nombre global de licences open source. On compte actuellement près de 60 licences approuvées par l’OSI, un nombre considéré comme un obstacle à l’adoption de logiciels open source en entreprise.
Les organisations doivent en effet étudier et approuver chaque licence, de même qu’elles doivent déterminer la compatibilité des licences entre elles. Microsoft et Oracle, par exemple, interdisent le mélange de leur code avec d’autres codes open source et imposent des pénalités aux contrevenants. Plutôt que d’approuver plusieurs licences, les entreprises finissent souvent par valider quelques licences open source et interdire l’utilisation de toutes les autres.
(Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 30 juillet 2007.)
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