Microsoft émancipe Kinect et l’invite sur Windows
Son portage Windows disponible depuis le 1er février, la technologie Kinect est libérée du joug de l’écosystème Xbox.
La Xbox 360 n’a plus l’exclusivité de Kinect, cette technologie de reconnaissance vocale et de détection de mouvements par caméra à infrarouges dont Microsoft a entériné, en date du 1er février, le portage à destination des systèmes Windows.
Affichée à 249 dollars (189 euros) dans une douzaine de pays dont la France, cette version optimisée pour un usage sur ordinateur est significativement plus onéreuse que son homologue destinée aux consoles.
Ainsi libérée de l’étreinte du seul écosystème Xbox, Kinect, écoulée à 18 millions d’exemplaires depuis son intronisation à la mi-2010, s’en va-t-en-guerre, à l’appui d’un SDK (Software Development Kit) publié pour l’occasion.
Comme annoncé lors du dernier CES de Las Vegas, Microsoft a procédé à quelques ajustements matériels de rigueur. En premier lieu, le cordon de connexion USB est plus court pour épargner à l’utilisateur les enchevêtrements de câbles autour de son PC. Le capteur d’images bénéficie par ailleurs d’une résolution améliorée.
Kinect semble désormais habilité à étendre son champ d’action au-delà des jeux vidéo, pour répondre à des usages dont la seule limite réside en l’imagination des développeurs.
Interrogé à ce sujet, Microsoft évoque, dans les colonnes de la BBC, des usages réinventés, dans des domaines aussi vastes que l’industrie, la médecine et l’éducation.
A tout terminal équipé d’une déclinaison de Windows, il se connectera jusqu’à quatre modules, tirant parti du débit des contrôleurs USB 3.0 SuperSpeed.
A cet égard, la capture d’images en résolution supérieure conférerait à Kinect le pouvoir d’analyser les sentiments. Avant de tutoyer le rêve du contrôle oculaire, à l’image du suédois Tobii, éditeur de la solution Gaze, destinée à une implémentation à long terme.