Internet Explorer 6 a encore de longs et beaux jours devant lui. La sixième version du navigateur maison de Microsoft, sortie en 2001, reste en effet plébiscitée par de nombreux internautes, alors qu’IE 8 est disponible en téléchargement depuis le début de cette année.
Selon les statistiques de Net Applications pour le mois de juillet 2009, Internet Explorer, toute version confondue, s’octroie une part de marché de 67,68% dans le secteur des navigateurs, devant Firefox (22,4%) et Safari (4,07%). Mais sur l’ensemble des moutures IE utilisées, Internet Explorer 6 reste la préférée des internautes, avec une part de marché de 29,01%, devant IE7 (23,66%) et le récent Internet Explorer 8 (14,89%).
Dans ces conditions, Microsoft a promis qu’il continuerait d’assurer le support d’Internet Explorer 6, fourni initialement avec l’OS Windows XP, jusqu’en 2014. Ce qui n’empêche pas la firme de Redmond d’espérer changer les habitudes de ses clients en favorisant l’installation d’Internet Explorer 8, réputé plus stable, plus rapide et plus sûr que les anciennes versions, auprès des particuliers comme des professionnels. Microsoft compte ainsi sur l’arrivée de Windows 7, dès octobre prochain, qui permettra d’utiliser nativement IE8, même si, sous le coup d’une enquête de la Commission européenne, l’éditeur permettra également d’installer d’autres navigateurs concurrents, comme Firefox, Safari ou Google Chrome.
En outre, Microsoft estime que l’utilisation encore massive d’Internet Explorer 6 ne peut que le desservir. « Les gens utilisent toujours Internet Explorer 6 par manque d’information, ou à cause du syndrome du ‘ça me suffit’, qui fait qu’ils se satisfont de ce qu’ils utilisent », a expliqué à l’AFP Amy Barzdukas, responsable d’Internet Explorer et de la sécurité des consommateurs chez Microsoft.
Mais les internautes peuvent alors aussi se dire que « Microsoft craint, ou qu’Internet Explorer craint, en fondant cette impression sur une technologie vieille de 10 ans », ajoute Amy Barzdukas.
Si IE 6 obtient toujours autant du succès, notamment dans les entreprises, c’est aussi parce que les DSI peuvent être dissuadés d’installer une nouvelle version du navigateur, en raison des coûts que cette migration implique. Les responsables informatiques, qui peuvent gérer un parc de plusieurs centaines ou milliers de PC, doivent alors tenir compte, dans ce climat de crise économique, du coût du déploiement, de maintenance, et de la compatibilité du logiciel avec l’ensemble de l’infrastructure IT, comme l’explique Dean Hachamovitch responsable de l’équipe IE, sur le blog Microsoft consacré à Internet Explorer.
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