Carl Stork, le directeur général responsable de la stratégie matériels pour Windows ne laisse pas de place à l’à peu près : dans ses présentations, il ne mentionne même pas l’USB 2.0 comme technologie de connexion, pourtant prête à passer à un taux de transfert de 480 Mbits/s (voir édition du 30 novembre 2000). Il préfère plutôt porter son attention sur IEEE 1394, connu sous le petit nom de FireWire chez Apple, une technologie bien plus mûre, qui dispose de près de 15 ans d’expérience, même si elle n’a été introduite sur les machines qu’il y a 2 à 3 ans ! De fait, il s’agit du standard adopté pour les caméras vidéo (voir édition du 21 juin 2000). Les professionnels en font l’adoption rapidement maintenant, et les potentiels de performances sont gigantesques, puisque FireWire 2 devrait dépasser les 800 Mbits/s de débit, en attendant plus encore ! Autre avantage de l’IEEE 1394, sa faculté à servir aussi de support de réseau. On est loin des balbutiements de l’USB 2.0 !
Carl Stork l’a bien compris : « Une fois que vous avez 1394, celui-ci devient un candidat de choix pour connecter imprimantes, scanners ou disques durs supplémentaires. Donc, 1394 est potentiellement le connecteur pour de nombreux périphériques pour ordinateurs. En plus, si vous avez deux ordinateurs équipés de connecteurs 1394, un seul câble permet de les mettre en réseau. » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Firewire sera donc le standard embarqué par Microsoft dans Windows XP ! Pour fêter cela, Redmond a déjà annoncé qu’il accueillerait le prochain congrès 1394 à l’été (voir édition du 8 mars 2001) !
Une stratégie d’affaiblissement de l’ennemi
Il faut voir clair derrière ces annonces : Microsoft avance en fait ici sur le terrain d’Apple, qu’il va chercher à affaiblir sur son propre marché ! La firme de l’Etat de Washington ne tient plus le marché de la vidéo pour un marché professionnel et a compris, tout comme chez Apple, que la révolution de l’image, de la musique et du son allait bouleverser la donne aussi à la maison. Comme elle a bien analysé également que son système d’exploitation n’était pas tenu en haute estime par les spécialistes. Le mouvement Linuxien, qui n’en est qu’une expression, s’est par exemple emparé dernièrement d’Amazon, qui loge pourtant à Seattle, à quelques kilomètres du campus de Microsoft, et que la firme considérait presque comme son pré carré. L’apparition de Mac OS X est un risque non négligeable pour le géant : son adoption en milieu industriel puis professionnel pourrait faire vaciller Windows, ou tout du moins raffermir sa position dominante sur le marché de la création. L’apparition rapide de logiciels issus du monde Unix sur Mac OS X ne fait qu’ajouter aux risques d’un renversement de la donne dans le secteur. Dans cette perspective, un affaiblissement d’Apple sur ses propres marchés domestiques permettrait à Microsoft de se préserver, voire d’abattre la firme de Cupertino avant que celle-ci ne lui fasse vraiment mal…
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