Microsoft fête le premier anniversaire d’IDEES au Sénat
Une vingtaine de start-up sont venues témoigner de leur expérience et
présenter leurs activités.
De son côté, Eric Harlé, président du directoire de I-Source Gestion, estime qu’il n’est pas difficile de se faire connaître et que c’est le chemin de croix pour se faire référencer en tant que fournisseur et obtenir, enfin, une commande. Sa méthodologie tient en un seul mot : persévérance. Il ajoute que « la pression sur les prix est énorme, il faut savoir dire non quand la société ne marge plus ».
Marc Jalabert, directeur de la division plate-forme et écosystème de Microsoft France, estime qu’il manque aux Français un côté business à leurs présentations de projets et les investisseurs restent très frileux à l’amorçage. Il revient sur le programme IDEES qu’il a fondé et explique qu’il ne coûte que quelques centaines de milliers d’euros par an à Microsoft. La bonne surprise est que le label a permis de signer des contrats.
Laurent Kott, directeur général de l’INRIA Transfert et président de CapInTech, explique que les grandes sociétés n’ont quasiment plus de recherche en interne. Contre-exemple avec les 700 salariés de Microsoft dont c’est la mission. « A peine 1 % des effectifs », relativise-t-il.
La conférence terminée, une vingtaine de sociétés du programme IDEES font découvrir leurs activités sur les écrans de PC d’une autre salle. L’occasion de témoigner sur ce partenariat avec Microsoft.
Le support de Microsoft particulièrement apprécié
Baracoda développe des outils de collecte des données en Bluetooth. Il y a deux ans, elle a racheté le constructeur de modems Com One. Son nouveau produit est une petite radio alimentée par batterie et qui reçoit en Wi-Fi des webradios, des podcasts, etc. La solution a été adoptée par Orange. Pour la petite histoire, la radio fonctionne grâce au système d’exploitation Linux. Thomas Serval apprécie particulièrement dans IDEES « le networking. On accède plus rapidement aux bonnes personnes ».
La société KalibraXE se fournit en électricité sur le marché européen pour la revendre ensuite à ses clients moins chers que l’opérateur historique. Il lui a fallut concevoir un outil logiciel de prévision des cours, ceux-ci étant fixés heure par heure. Le logiciel se charge alors automatiquement de toutes les notifications administratives obligatoires. Les clients possèdent de leur côté un outil qui leur permet de suivre leur consommation de manière tout aussi détaillée. « La société n’a pas le droit à la moindre interruption de service », elle a donc particulièrement « apprécié de pouvoir valider ses logiciels dans l’environnement hétérogène mis à disposition chez Microsoft », explique Michèle Assouline, le PDG.
Même constat chez Dotvision, où le support technique de Microsoft est particulièrement apprécié. La société était au départ spécialisée dans les développements en langage Java. « Elle est depuis passée aussi au C# de Microsoft, mais même sans l’accord, nous aurions fait ce choix », nous explique Guillaume Pelletier, son dirigeant, « Aujourd’hui, l’activité se partage entre les deux langages ».