Microsoft France donne le tempo pour le lancement de Windows Server 2008
Lors des prochains TechDays de Paris, le nouvel OS pour serveur de Microsoft sera décortiqué en avant-première. Focus sur les innovations.
Le premier trimestre sera chargé pour Microsoft France. Outre le premier anniversaire de la commercialisation de Vista (attendu fin janvier), la branche française de l’éditeur se concentrera sur l’arrivée de Windows Server 2008 (WS8) puisqu’elle a l’honneur de présenter la nouvelle version de l’OS Server lors des prochains TechDays qui se dérouleront du 11 au 13 février à Paris…Une avant-première puisque la célébration mondiale aura lieu à Los Angeles le 25 février.
Actuellement, Windows Server 2008 est en phase de Release Candidate 0 (RC0). La version finale devrait être disponible dans le courant du premier trimestre 2008. Mardi 15 janvier, Microsoft France a effectué une session de démonstration de son nouvel OS pour serveur, animée par Alain le Hegarat, Responsable marketing de Windows Server Systems, et Christophe Dubos, expert technique du nouveau produit.
En guise d’introduction, les représentants de l’éditeur ont rappelé dans quelle mesure la nouvelle version de Windows Server surfait sur les « ruptures technologiques » : architecture 64 bits (WS8 sera d’ailleurs la dernière version à supporter le 32 bits), processeurs multicoeurs, la virtualisation et les efforts portant sur les économies d’énergie dans la lignée du « green IT ».
Des versions thématiques prévues pour 2008
La feuille de route des déclinaisons de Windows Server est établie : feu Longhorn devrait d’abord faire l’objet d’une segmentation par profil d’entreprises. Dans le courant de l’été, une version Cougar sera adressée au monde des TPE (5 à 50 utilisateurs), ainsi qu’une version Centro (50 à 250 utilisateurs). Ces deux déclinaisons, qui feront l’objet d’un package, cohabiteront avec une version pour répondre aux besoins d’une grande entreprise.
Toujours dans la perspective d’une livraison dans le courant de l’été, Microsoft compte sortir une version dédiée au calcul intensif (Windows HPC Server 2008) de Windows Server et une version stockage (Windows Storage Server 2008). Dans l’agenda figure déjà une release 2 du nouvel OS comptez fin 2009).
Le pricing des offres WS8 n’est pas encore communiqué. En revanche, un système de licences a été ébauché. Pour une version WS8 standard, une licence sera valable sur une machine physique et une machine virtuelle. En revanche, une version de WS8 « Entreprise » donnera droit à un déploiement sur 4 machines virtuelles. Pour la déclinaison data center, prévoir une licence ouvrant sur un déploiement illimité de machines virtuelles (l’attribution des licences prendra en compte le nombre de processeurs par machine).
Un effort sur la sécuité et la virtualisation
Sur quels piliers s’appuient la nouvelle mouture de WS8 ? De manière basique mais pratique, Microsoft a fourni un effort d’administration en fournissant un point d’entrée unique pour les paramétrages du réseau sous le nouvel OS à travers l’interface Server Manager.
Selon Alain le Hegarat, l’une des principales missions attribuées au nouvel OS serveur est de s’attaquer à « la complexité croissante des environnements clients » avec l’automatisation de la gestion d’administration (moins de patches et de tâches à gérer…) et l’augmentation de la disponibilité (moins de boots, un clustering simplifié…).
Autre souci prioritaire : la sécurité. Microsoft a dévoilé une batterie de nouvelles fonctionnalités dans ce sens. Ainsi, l’éditeur met l’accent sur la politique d’accès d’un terminal portable sur le système d’information d’une entreprise. Pour y répondre, WS8 propose NAP pour Network Access Protection. Cette plate-forme permet d’établir la conformité en effectuant un « check-up santé » des périphériques visant l’accès au réseau d’entreprise.
Autre élément de sécurité lié cette fois-ci à l’Active Directory (nom du service d’annuaire de Microsoft) : le Read-Only Domain Controller (contrôleur de domaine en lecture seule) pour donner des droits d’accès limité dans des succursales d’entreprise où la sécurité physique est limitée (par exemple, les mots de passe n’apparaissent pas). « Moins de données sensibles exposées, moins de compromission », résume Alain Alain le Hegarat (voir son interview vidéo) .
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