Alors que Microsoft peaufine progressivement son approche de la virtualisation, l’éditeur développe en parallèle une stratégie « d’évanlégisation » pour sensibiliser ses partenaires vis-à-vis de ce thème et toucher au bout du compte les PME.
Depuis mai 2007, Microsoft France forme ses partenaires certifiés pour qu’ils sachent accompagner leurs clients dans ces démarches. « Ces efforts de formation sont permanents », assure Alain Le Hegarat, en charge du marketing pour Windows Server 2008 pour le marché français. » En plus, nous animons avec Citrix un tour de France qui nous permet de toucher tous les clients, y compris en région ; nous aurons également en mai et juin des séminaires. »
L’apprentissage s’est accéléré lors des journées TechDays de Microsoft organisées du 11 au 13 février au Palais des Congrès de Paris (Porte Maillot). Une centaine de personnes a assisté à une session intitulée Tour d’horizon des technologies de virtualisation et des enjeux. L’exercice auraît pu être baptisée « La virtualisation pour les nuls » par malice naturellement mais ce cours élémentaire est intéressant pour ceux qui souhaitent mettre un pieds à l’étrier. Vnunet.fr avait assisté à une session le 12 février, derrière laquelle nous avions monté un podcast vidéo avec son animateur Alain Le Hegarat.
Isoler les ressources informatiques les unes des autres
On peut aisément comprendre l’intérêt de l’auditoire car la virtualisation est une tendance de fonds qui va révolution des pans entiers de l’informatique classique, comme le soutient Gartner dans une récente étude. Par conséquent, autant s’initier le plus rapidement possible. De plus, la virtualisation a été poussée dans Windows Server 2008 dont l’inauguration officielle « monde » est survenue fin février.
Les premiers pas commencent par une définition fédératrice : « la virtualisation consiste à isoler les ressources informatiques les unes des autres », explique Alain Le Hegarat. Sous un autre angle, on peut considérer que l’exercice consiste à séparer les machines physiques (serveurs et postes clients).
Quels bénéfices peut-on tirer de cette approche ? C’est basique mais efficace comme argument : la virtualisation permet de réduire le coût de possession du système d’information. On peut donc sérieusement envisager une réduction du parc de serveurs en exploitation (associée à une baisse de la consommation d’énergie).
Dans une vision plus experte, la virtualisation permet d’améliorer la disposition du système en prenant en compte des dimensions « sauvegarde », « reprise d’activité » et « continuité de service ». Le « nirvana » dans l’esprit de Microsoft consistant à aborder la virtualisation sous l’angle de « l’agilité ».
Un thème marketing fort de l’éditeur mais qui permet d’aborder les fonctionnalités poussées : création dynamique, système auto-adaptable susceptible de répondre à des pics de trafic ou des usages d’applications métier. Ce dernier volet plus complexe peut être envisagé dans le cadre de l’exploitation d’un data center.
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