Microsoft répond aux interrogations de Kaspersky sur Windows Defender

Si Windows Defender prend le relais d’un antivirus tiers, c’est uniquement parce que celui-ci n’est pas pris en charge ou que sa licence n’a pas été renouvelée.

Ainsi Rob Lefferts, responsable du programme « Windows Enterprise & Security » chez Microsoft, présente-t-il la situation en réponse à des poursuites engagées par Kaspersky.

L’éditeur de solutions de sécurité IT d’origine russe a récemment saisi la Commission européenne au nom d’un présumé déséquilibre lié à la place que la firme américaine accorderait, au sein de Windows 10, à son antivirus maison.

Le fondateur Eugène Kaspersky avait porté une première charge en fin d’année dernière, par le biais d’une contribution blog. Il y affirmait que Microsoft faisait en sorte de permettre la réactivation de Windows Defender et l’abandon, voire la désinstallation des services tiers.

Une autre procédure est ouverte auprès de l’autorité antitrust allemande. Son homologue russe s’est par ailleurs saisie de la question.

Assurant que les fonctions de sécurité de Windows sont « conformes aux lois sur la concurrence », Microsoft rappelle l’existence du programme Virus Initiative, basé sur le partage d’informations avec les éditeurs antivirus partenaires.

Les travaux menés dans ce cadre ont permis, d’après Rob Lefferts, d’atteindre un taux de 95 % de machines équipées d’un antivirus compatible lors de la sortie, le 11 avril, de la dernière mise à jour majeure de Windows 10 (Creators Update).

Pour les autres, Microsoft explique avoir développé une fonction qui, une fois le système d’exploitation mis à jour, demande à l’utilisateur de faire de même pour son antivirus… dont certaines composantes sont, pour l’occasion « désactivées temporairement », le temps de terminer l’update.

« Un antivirus actif et à jour s’exécutera sans interférence de la part de Windows », affirme Rob Lefferts. Non sans admettre qu’en cas de problème, une désinstallation et une réinstallation d’un antivirus peut être nécessaire, il ajoute : « Windows Defender ne se mettra pas en fonction sans une commande explicite de l’utilisateur ».

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