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Voici venue l’ultime mouture préliminaire de Microsoft Windows 8, dénommée Release Preview.

Disponible en 14 langues dont le français, l’image disque au format ISO est téléchargeable en version 32 ou 64 bits. La configuration minimale requise pour procéder à son installation inclut un processeur à 1 GHz, 1 Go de RAM (2 Go en 64-bit), 20 Go d’espace disque et une carte graphique compatible DirectX 9.

Rien d’insurmontable a priori, pour accéder aux dernières modifications apportées à un ensemble presque finalisé, paré pour une sortie mondiale à l’automne.

Principal bénéficiaire du lifting : le magasin d’applications Windows Store s’enrichit d’un moteur de recherche plus efficace et de diverses composantes élaborées en étroite collaboration avec les partenaires éditeurs.

Désormais plus proche de l’écosystème Xbox Live et ses services dérivés, Bing intègre en parallèle des rubriques Voyage, Actualités et Sport. Outre la visionneuse de photos, les clients de gestion des contacts et de messagerie électronique gagnent en clarté dans leur interface comme dans leurs fonctionnalités.

Par ailleurs, de nouvelles options de personnalisation de l’écran d’accueil s’allient à une prise en charge approfondie des configurations à plusieurs affichages.

Mais le travail de fond s’est concentré sur l’expérience utilisateur. Témoin le navigateur Internet Explorer 10 et sa batterie de gestuelles tactiles telle la méthode de défilement intuitif dite du « flip ahead ».

Le  greffon Adobe Flash subsiste aux dépens du HTML5 et consorts. Côté Web, Microsoft préfère entériner l’implémentation en standard du Do not Track, qui offre aux internautes un contrôle plus tangible de leurs données personnelles.

Dans un autre registre, comme entrevu fin avril, la mise à jour des ordinateurs de Windows 7 vers Windows 8 Pro est proposée à 14,99 euros. Tout PC acheté entre le 2 juin 2012 et le 31 janvier 2013 sera éligible à la transition.

Dans un logique de dématérialisation, la procédure s’effectuera préférentiellement en ligne, par l’enregistrement du numéro de série d’une machine sur un site dédiée (www.windowsupgradeoffer.com) et l’obtention consécutive d’une licence utilisable sur tout poste de travail.

Les PC Windows 7 déjà en circulation feront l’objet d’un traitement ultérieur, avec toutefois une compatibilité assurée.

Les réfractaires à la voie du tout numérique pourront solliciter un envoi postal à leurs frais. En mettant un terme au retail, Microsoft reprend le contrôle du cycle de mise à jour, reléguant au rancart les constructeurs.

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