Microsoft Office 2013 : récapitulatif des offres
La suite Microsoft Office 2013 est disponible. Entre versions dématérialisées, offres hébergées et ventes à l’unité sur support physique, tour d’horizon des prestations et tarifs.
Microsoft ouvre aujourd’hui aux particuliers la version dématérialisée de sa suite bureautique, dont l’usage était, depuis la mi-novembre, réservé aux entreprises.
Entre Office 2013, Office Web Apps et Office 365, les frontières s’abolissent. Pas facile de s’y retrouver.
Avec le cloud comme ligne directrice, Microsoft met l’accent sur son offre hébergée, avec des logiciels délivrés sur le principe du SaaS (Software as a Service).
Dans le cas d’Office 2013, c’est surtout le support physique qui disparaît. Le déploiement des programmes s’effectue toujours à même le poste de travail, mais le logiciel est téléchargé : on n’insère plus de média d’installation.
Cette dématérialisation s’inscrit dans la stratégie « Devices et Services » de Microsoft, qui a également repensé l’interface pour l’ouvrir au monde des tablettes tactiles Windows 8, avec une présentation par volets et des icônes distinctives qui facilitent le contrôle tactile.
Dans ce même esprit de conquête de nouvelles plates-formes essentiellement mobiles, Office 2013 puise son potentiel dans une interaction renforcée vis-à-vis des réseaux sociaux et des solutions de communications unifiées.
La version Famille et Etudiant (un poste), avec Word, Excel, PowerPoint et OneNote sera proposée à 139 euros TTC.
La mouture Famille et PME y adjoint Outlook, pour 269 euros. Une déclinaison « professionnelle » vendue 539 euros inclut également Access et Publisher.
Quiconque aura acheté Office 2010 entre le 19 octobre 2012 et le 30 avril 2013 bénéficiera gratuitement de la mise à niveau vers la mouture correspondante d’Office 2013.
A noter que la plupart des applications sont accessibles individuellement, pour un tarif unique de 135 euros TTC. Il faut compter 399 euros pour Visio Standard 2013 et 769 euros pour Project Standard 2013.
Le concept est différent avec Office 365 : rien n’est déployé sur la machine. On accède à la demande aux différentes composantes, sur le modèle d’un abonnement annuel dont la tarification varie en fonction du niveau de prestations et du nombre d’utilisateurs.
Les bénéfices de cette externalisation s’expriment en termes de productivité collaborative (intégration avec la messagerie d’entreprise et les outils de conférence en ligne), mais aussi de réduction des coûts et de flexibilité, notamment dans les mises à jour.
La formule de base, dénommée Home Premium, est proposée à 99 euros par an ou 10 euros par mois pour une licence d’exploitation sur 5 postes, avec 20 Go d’espace sur SkyDrive et 60 minutes d’appels sur Skype.
Il existe une déclinaison Small Business Premium, encore disponible à l’essai jusqu’à fin février, qui inclut davantage de stockage, la prise en charge de 10 utilisateurs et une solution de visioconférence via Lync. Tarif supposé avant officialisation : 149 euros par an.
Suivront des déclinaison Office 365 Enterprise et ProPlus, qui restent pour l’heure à l’état de préversions.
Selon Microsoft, 90% des clients d’Office 365 sont des entreprises de 50 employés ou moins.
En France, l’une des dernières références à avoir rejoint la colonie est Picard, le spécialiste des surgelés, qui gère 870 magasins à l’échelle du pays.
Office est désormais attendu sur d’autres plates-formes. Une version iOS se profilerait pour février-mars ; il serait question, d’ici le mois de mai, d’un portage Android qui viendrait compléter les clients OneNote et SkyDrive déjà disponibles.
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Crédit image : Microsoft