A l’instar d’un Cisco, Microsoft veut approfondir ses liens avec la génération de start-up estampillée French Tech.
La visite de Satya Nadella à Paris (la deuxième depuis ses prises de fonctions en tant que CEO de Microsoft) était marquée par ce thème du soutien à l’écosystème des jeunes pousses mais aussi au numérique au service de l’école.
La France a toujours eu une place à part dans le déploiement de Microsoft à l’international. L’éditeur affiche 1700 collaborateurs dans l’Hexagone.
Ainsi, la firme de Redmond vient d’annoncer un investissement de 70 millions sur trois ans pour les start-up de la FrenchTech et de 13 millions d’euros pour « contribuer au plan national pour le numérique à l’école ».
Sur la première enveloppe, Microsoft a précisé qu’il n’est pas question d’investir directement au capital des start-up mais de travailler en étroite collaboration avec Bpifrance et les sociétés de capital-risque.
10 accélérateurs partenaires sont dans la boucle, précise Alain Crozier, Président de Microsoft France : 6 à Paris (Numa, Agoranov, Pépinière27, 50 Partners, Essec Ventures, Telecom Paris Tech) et 4 en province (Euratech à Lille, Axeleo à Lyon, Technowest à Bordeaux et TIC Valley à Toulouse).
La branche française de la firme américaine assure déjà un accompagnement de start-up en multipliant les dispositifs depuis 10 ans (« Idées » puis « BizSpark » et maintenant « Microsoft Ventures »)
Avec la deuxième perspective portant sur le numérique à l’école associé au plan de François Hollande (un milliard sur trois ans) annoncé au printemps, on en saura plus fin novembre avec les détails de partenariat signé entre le ministère de l’Education nationale et Microsoft. Il comprendra une dimension de classe immersive.
Avec cette visite sur Paris, Satya Nadella s’est entretenu avec le Président de la République François Hollande à l’Elysée.
Dans la deuxième partie de l’après-midi, le CEO de Microsoft devait se rendre à la Sorbonne pour une session sur les opportunités du numériques. Au menu : les nouveaux métiers, le big data, le cloud et l’intelligence artificielle.
(Crédit photo : Compte Instagram fhollande)
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