La semaine dernière, Steve Ballmer, P-DG de Microsoft, a annoncé une bonne nouvelle à ses employés : les salaires seront revus à la hausse, tout comme les primes.
Avec emphase, il a précisé que « ces mesures serviront les intérêts de Microsoft, afin de continuer d’être la société dans laquelle les talents viennent changer le monde. »
Néanmoins, le patron de Microsoft n’a pas précisé dans quelle mesure les salaires seraient augmentés.
Et on ignore la proportion concernée de l’effectif global (88 180 employés). Il pourrait simplement s’agir d’une remise à niveau.
Au niveau des primes, leur attribution sera également modifiée dans le sens d’une simplification des critères.
Un classement sur une échelle allant de 1 à 5 permettra ainsi de juger aisément les performances des employés et de leur accorder des montants de primes au mérite, plus en phase avec les performances réalisées.
La firme de Redmond entend ainsi développer une politique salariale ayant vocation à faire venir des cerveaux. Mais surtout à éviter les fuites.
Car la concurrence est acharnée entre les grandes sociétés Internet. Google et Facebook n’hésitent pas à se montrer généreux pour attirer de nouveaux talents.
Justement, Google a procédé à une augmentation générale de 10% des salaires fin 2010.
Un pari qui n’est pas évident. Microsoft était à la traîne par rapport à Google et Facebook en termes de rémunération de ses employés.
Selon Glassdoor.com (« A free inside look at jobs and companies »), un ingénieur informaticien oeuvrant pour Google gagne 12,4% de plus que son homologue au sein de Microsoft, et 25,3% de plus s’il collabore avec Facebook.
Sera-ce suffisant pour que le géant du logiciel soit la destination privilégiée des informaticiens et cadres en tous genres ?
Ces mesures témoignent d’un regain de la croissance dans le secteur IT.
Elles s’inscrivent en tout cas dans un nouveau contexte technologique.
Si Microsoft reste le numéro un des logiciels, la donne est susceptible de changer dans les années à venir.
Sur le front de la mobilité, Microsoft n’est pas en verve.
Malgré la sortie jugée prometteuse de l’OS Windows Phone 7 pour smartphones fin 2010, l’éditeur doit combler le retard pris face à d’autres écosystèmes (iOS d’Apple ou Google Android).
Microsoft est également absent des OS pour tablettes. C’est « Windows 8 » qui devrait assurer cette présence et combler cette lacune. La nouvelle version OS s’ouvrira aux architectures ARM.
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