Photosynth a passé les tests laboratoire et sort de la phase d’expérimentation pour passer à la phase 2.0. Microsoft Live Labs sort la version finale de sa plate-forme de partage de photos qui fait bien plus plus que les autres. La technologie Photosynth offre une nouvelle perspective sur les images.
L’application reconstitue un objet ou un monument dans un environnement en 3D à partir d’une multitude de photos. Chacune d’entre elles commence là où la précédente se termine, horizontalement, verticalement, etc. comme avec le mode panoramique de votre appareil photo. Sauf qu’avec Photosynth, il faut un minimum de vingt images et qu’il est possible d’en intégrer plus d’une centaine par « synth » ou sujet.
Ce puzzle en 3D permet à l’utilisateur de reconstituer son salon à 360°, par exemple, et d’en montrer tous les détails à ses amis ou à tous les internautes, au choix. Ces derniers zooment, se déplacent, tournent autour de l’objet ou dans la pièce. C’est un peu comme s’ils y étaient.
Un affichage fluide des images grâce à Seadragon
Pour créer un synth, il faut d’abord photographier un objet ou un décor sous tous les angles de manières à n’en omettre aucun détail et à ce que la reconstitution de Photosynth soit sans bavure. Les bords des images doivent coïncider pour que la magie de la technologie opère. Une série de photo peut aussi créer un mouvement dont le rendu se rapproche de celui d’une vidéo.
La navigation de l’interface reste fluide même si le nombre des photos à afficher est élevé. Photosynth se base sur la technologie Seadragon, elle-aussi développée dans les Microsoft Live Labs, depuis l’acquisition de Seadragon Software en février 2006. Elle offre une grande vitesse dans l’affichage d’une mosaïque et dans les transitions d’une image à l’autre. Cette technologie a également été incorporée partiellement dans la technologie Silverlight de Microsoft.
Inspirez-vous des exemples sur le site Web
Avant de lancer la version finale, les développeurs de Photosynth avaient publié quelques exemples de synth dans la bêta. Ces derniers se trouvent toujours sur le site Web de l’application. Les internautes peuvent admirer le Taj Mahal, le Sphinx ou observer les détails d’un buste en marbre. De quoi donner des idées pour réaliser des synth originaux par la suite.
Photosynth n’existe, pour le moment, qu’en anglais et n’est supporté que par Internet Explorer 7 et Mozilla Firefox 2 et 3. Les utilisateurs de Safari et d’Opéra ou d’autres navigateurs devront sans doute attendre encore un peu avant d’en profiter.
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