Microsoft prêt à séparer Internet Explorer de Windows pour satisfaire Bruxelles
La Commission européenne exige une liberté plus grande pour choisir son navigateur. Microsoft propose une solution.
Microsoft serait décidé à couper le cordon entre Windows et Internet Explorer et répondre ainsi aux injonctions de Bruxelles. La firme de Redmond montre des signes de coopération dans ce sens.
En janvier dernier, la Commission européenne avait envoyé à Microsoft une communication des griefs (une étape officielle dans le cadre d’une enquête anti-trust) relative à la vente liée de l’Internet Explorer avec Windows.
Le 24 juillet, l’organe exécutif de l’UE a confirmé qu’elle a reçu des propositions de Microsoft visant à laisser aux internautes le choix de leur navigateur Internet et à fournir aux éditeurs tiers davantage d’informations sur la compatibilité de ses logiciels.
Les utilisateurs Internet disposant d’un PC sous Windows se verraient proposer « facilement » une fonctionnalité leur permettant d’installer un navigateur concurrent, d’en faire son browser par défaut et même de supprimer Internet Explorer.
Dans un communiqué, la Commission européenne déclare qu’elle réserve un bon accueil aux propositions de Microsoft mais poursuit son enquête pour en mesurer la portée d’un point de vue application/intégration.
En juin, elle avait contesté l’idée radicale, initialement poussée par Microsoft, visant à ne pas proposer du tout de navigateur Internet avec Windows 7.
Dans le prolongement de ce dossier, Bruxelles indique également avoir reçu de la part de Microsoft des informations complémentaires en termes d’interopérabilité entre Windows, Windows Server et les technologies d’éditeurs tiers.
Un autre sujet qui avait fait l’objet d’une première procédure anti-trust initiée en Europe. Bruxelles avait d’ailleurs infligé une amende sévère à Microsoft (1,4 milliard d’euros en tout).