Microsoft vous prévient: Windows 7 a des problèmes sérieux. Vraiment ?
Dans sa volonté de favoriser l’essor de Windows 10, le CMO de Microsoft incite activement à oublier l’usage de Windows 7 « à vos risques et périls ».
Microsoft veut réduire l’influence de Windows 7 au profit de Windows 10. Quitte à faire peur aux consommateurs en utilisant des techniques de vaporware.
Fin 2015, Chris Capossela, Chief Marketing Officer de Microsoft, a déclaré lors d’un podcast Windows Weekly, que les adeptes de Windows 7 utilisent cet OS « à leurs risques et périls ».
La déclaration est davantage à apprécier sous la forme d’une boutade, estime Silicon.fr. On peut voir la remarque amusée du CMO vers la 27ème minute du podcast.
Mais, sur le fond, il est vrai que Microsoft cherche à intensifier l’adoption de Windows 10. Quitte à forcer le trait.
Car Chris Capossela insiste : il existe des risques d’incompatibilité software et hardware en cas d’achat de nouveaux périphériques, comme des imprimantes.
Reconnaissons-le : depuis un an, la première phase du support technique de Windows 7 s’est achevée.
Et cette génération OS, désormais considérée par Microsoft, comme obsolète ne recevra plus de nouvelles fonctionnalités, ni de futurs services packs.
Néanmoins, des correctifs de sécurité et de stabilité pour Windows 7 seront proposés jusqu’en 2020. Rien d’urgent donc.
Un autre exemple est mis en avant par le Chief Marketing Officer de Microsoft : les risques d’inadéquation entre ordinateurs tournant sous Windows 7 et la puissance requise pour faire fonctionner des jeux vidéo sortis récemment.
On perçoit là aussi une certaine mauvaise foi : c’est la configuration hardware requise qui est concernée en premier lieu.
Dans le cycle de vie de ses familles OS, Microsoft cherche à réduire leur nombre pour se concentrer sur l’essor de Windows 10. Mais le bouquet d’usage demeure assez varié.
Selon NetApplications.com (Netmarketshare.com), Windows 7 conserve une part de marché de (57,52%) dans le monde alors que l’on n’a pas fini d’entendre parler de Windows XP (14,13%).
On le sait : Windows 8 et Windows 8.1 n’ont pas rencontré le succès escompté (respectivement 3,12% et 11,32% de part de marché).
En début d’année 2016, Microsoft recense 200 millions de terminaux sous Windows 10. NetApplications.com évoque de son côté une part de marché conquise de 2,95%.
(Crédit photo : Adriano Castelli / Shutterstock.com)