Microsoft projetterait d’intégrer Skype aux navigateurs Internet
Sur le principe de Google et son outil de visioconférence Hangouts, Microsoft projetterait d’intégrer Skype aux navigateurs Web, avec le concours des technologies HTML5 et Java.
Inéluctablement, Skype tend vers le HTML5.
Cette orientation n’a rien d’officiel, mais Microsoft, propriétaire du logiciel phare de téléphonie sur Internet, a déposé plusieurs offres d’emploi en ce sens.
La firme de Redmond aurait dans l’idée de se constituer un noyau de développeurs chargés d’orchestrer le portage de l’application de VoIP directement au sein des navigateurs Internet.
Sur le modèle du réseau social Google+ et son module de visioconférence Hangouts, la démarche vise à « transposer l’expérience Skype sur le Web« , en toute transparence pour l’utilisateur, autrement dit sans requérir de greffons ou de modules complémentaires à foison.
Aussi, le HTML5 s’impose comme un pilier de cette transition, écho à l’un des fondements de Windows 8 : aboutir à un écosystème unifié dans l’optique de se dispenser de composantes annexes, jugées superflues.
Selon TheInquirer, la technologie Java devrait également jouer les premiers rôles dans la solution qui en résultera.
Et pour cause : il est demandé aux candidats au poste en question de disposer de compétences solides en la matière.
Passée dans le giron de Microsoft en mai dernier, la machine Skype s’est un temps essoufflée, jusqu’à remonter la pente en fin d’année 2011.
Microsoft y a consenti davantage de temps et d’investissements, jusqu’à mettre sur pied, dans les aéroports américains, des services gratuits de voix sur IP.
L’année 2012 s’est ouverte sur cette même dynamique pour Skype, avec nombre de perspectives au compteur : investir les plates-formes mobiles (chose fait avec Windows Phone, lors du Mobile World Congress), se faire une place sur les téléviseurs connectés et proroger le partenariat fructueux noué avec Facebook.
Au dernier pointage, l’ensemble enregistre un succès à la hauteur des espérances, ponctué du franchissement significatif – car sans précédent – du seuil des 40 millions de connexions simultanées.