L’envolée de Microsoft dans le nuage se concrétise. Lors de sa PDC 2009 (Professional Developers Conference) qui se tient ces jours-ci à Los Angeles, l’éditeur a révélé que son offre Windows Azure en mode cloud computing, construit sous Windows Server, serait officiellement lancée le 1er janvier prochain.
Rappelons que le concept du cloud computing vise à mettre à disposition des capacités informatiques (stockage, calcul, infrastructures, applications) à distance par l’intermédiaire d’Internet.
Comme la plate-forme Elastic Cloud Compute EC2 d’Amazon, ou les offres de Google (Google Apps et Google App Engine), Windows Azure se destine avant tout aux entreprises et constitue, pour Microsoft, la nouvelle pierre angulaire « de sa stratégie Cloud », selon les termes employés par Ray Ozzie, Chief Software Architect chez Microsoft. La firme de Redmond assure ainsi vouloir offrir à ses clients « le choix et la flexibilité dans leur façon de développer et de déployer des applications ».
Les développeurs pourront ainsi migrer vers Windows Azure, qui se présente comme une plate-forme de développement commune pour les services et les serveurs.
En outre, Microsoft a couplé à Windows Azure sa base de données dans les nuages SQL Azure, sur le modèle « database as a service ».
« Au travers de cette convergence, Microsoft permet aux développeurs de continuer d’utiliser les technologies et les outils familiers comme Visual Studio et .NET Framework, ainsi que des outils tiers comme Eclipse, pour créer et rentabiliser leurs applications aussi bien sur des serveurs que sous la forme de services dans le Cloud », a précisé, lors de la PDC, Bob Muglia, Président de Server and Tools Business chez Microsoft.
La conception de la plate-forme coud computing Windows Azure a nécessité la mise en place d’une architecture robuste (stockage, serveurs, applications) couplée à des serveurs et des cœurs de processeurs qui feront appel à la virtualisation. Concernant le stockage, les capacités seront attribuées par grappes de fichiers (50 Go chacun).
Pour pouvoir assurer au mieux la gestion de Windows Azure, Microsoft avait annoncé en octobre dernier qu’il comptait rapidement renforcer son parc de datacenters dans le monde (Etats-Unis, Europe, Asie).
Ainsi, du 1er janvier à début février 2010, les entreprises pourront accéder gratuitement à Windows Azure. Les offres commerciales, et donc payantes, ne seront officiellement disponibles qu’à partir du 1er février prochain. Dans cette optique, Microsoft proposera à ses clients deux formules : un abonnement mensuel ou un paiement à l’acte.
Complémentaire de Windows Azure et de SQL Azure, Microsoft a aussi profité de la PDC de Los Angeles pour lever le voile sur PinPoint, un kiosque en ligne permettant aux partenaires de l’éditeur de vendre leurs applications.
A travers PinPoint, Microsoft proposera également son « service d’informations et d’orchestration de données », connu sous le nom de code de Dallas, qui offrira aux développeurs et aux utilisateurs d’avoir accès à tout un panel de données, payantes ou gratuites, depuis n’importe quelle plate-forme. Les données ainsi récoltées en mode cloud pourront ensuite être réutilisées et injectées eu sein de logiciels.
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