Bien que Microsoft ait changé son attitude à leur égard, les organisateurs du Windows Refund Day, adeptes pour la plupart de Linux, sont allés réclamer le remboursement de Windows dans les bureaux de Microsoft un peu partout dans le monde, ce lundi 15 février. Mobilisés depuis plus de trois semaines (voir édition du 22 janvier 1999), ils affirment qu’on oblige les acheteurs de PC à acquérir une licence de Windows même quand ceux-ci ne se servent pas du système d’exploitation. Or, selon eux, la licence Windows EULA (End User License Agreement) donne le droit, dans ce cas, au remboursement du logiciel.
Tandis que Microsoft a d’abord qualifié l’opération de coup médiatique, la peur d’une mauvaise publicité lui a fait changer de stratégie en fin de semaine dernière et un porte-parole a précisé les positions de la société. « Microsoft accorde énormément d’importance à la satisfaction du client. Nous sommes prêts à recevoir les utilisateurs Unix afin de leur expliquer le processus actuellement en place » a-t-il déclaré. Et d’expliquer que ce n’était pas à Microsoft de rembourser le logiciel mais aux constructeurs. Une jolie pirouette qui s’appuie sur le texte de la licence Windows EULA dans laquelle on peut lire : « Si vous n’êtes pas d’accord avec les termes de cette licence, le constructeur du PC et Microsoft refusent de vous en accorder la propriété. Dans cette éventualité, vous n’avez pas le droit d’utiliser ou de copier le logiciel. Vous pouvez contacter le plus rapidement possible le constructeur de PC afin de connaître la marche à suivre pour être remboursé ».
Qu’en pensent les constructeurs ? Pour la majorité d’entre eux, le remboursement n’est ni irréaliste ni contraire à leur politique. Seulement, comme l’explique un porte-parole de Compaq, « il faut revoir l’intégralité du système. Les contrats sont explicites : il n’est pas possible de se faire rembourser séparément les éléments d’une configuration ». Un point de vue partagé par Dell qui précise : « Nous traitons les demandes de ce genre en remboursant nos clients dans les 30 jours qui suivent le retour du PC ».
Reste que les constructeurs ne proposent pas pour l’instant de renvoyer un PC équipé d’un autre système d’exploitation. Chez Dell, on explique en effet qu’il n’y a pas une « demande significative » pour PC préinstallés avec un autre OS. Toutefois, un géant du secteur comme IBM, refuse de commenter cet état de fait mais affirme qu’il va s’employer à « faire ce qu’il faut pour le client ».
En attendant, les organisateurs du Windows Refund Day restent optimistes. Pour Don Marti, un des principaux responsables qui dirige une société de marketing, Microsoft finira par de toute manière par capituler. « Ce serait super pour les caméras de télé que Microsoft nous imprime un gros chèque sur une imprimante laser. Maintenant, s’ils veulent proposer une autre solution, nous sommes ouverts à la discussion », s’exclame-t-il.
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