Après quatre ans d’exercice de son SkyDrive, Microsoft revient sans concession sur les nouveaux enjeux du cloud personnel : la simplicité, la sécurité, l’évolutivité et l’accessibilité.
Depuis 2007, les internautes titulaires d’un compte Hotmail disposent d’un espace privé qui leur permet d’héberger, dans sa version gratuite, jusqu’à 25 Go de fichiers.
Ce service partie intégrante de l’écosystème Windows Live a connu l’avènement des outils collaboratifs, des plates-formes mobiles et plus récemment, du HTML5.
Chaque mois, 17 millions d’utilisateurs s’y connecteraient depuis 5 millions de terminaux, téléversant 360 millions de fichiers.
A en croire son éditeur, la transition estivale vers les derniers standards du Web trouvera sa suite logique en l’ouverture d’APIs de développement d’applications relatives, destinées à Windows 8.
Viendra alors l’heure de rallier, sous l’égide d’une plate-forme universelle, l’ensemble des catégories d’usagers sollicitées dans le cadre d’une étude dont les conclusions, édifiantes s’il en est, mettent en avant les déficit du cloud computing actuel.
Microsoft classe sa propre solution au rang des « nuages à fichiers », sortes de disques virtuels dont l’explorateur dédié à la restitution graphique des contenus stockés n’autorise qu’un nombre limité de manipulations.
A l’opposé, des services tels q’iCloud, auquel la firme de Redmond reconnaît une polyvalence outrepassant les plates-formes matérielles.
Particulièrement friands de ce concept, les mobinautes butent davantage sur des contraintes logicielles.
En cause, la segmentation de systèmes d’exploitation impose au sein des foyers un éclatement rédhibitoire : smartphones Android, tablettes Apple, PC Windows… pour autant d’appareils dont le processus de synchronisation diffère radicalement.
D’autres profils, les étudiants en tête, ont tendance à user d’une conjonction de plusieurs services. Ainsi, 70% des lycéens interrogés utilisent à la fois Dropbox et Google Documents.
Or, cette multiplicité des nuages restreint d’autant la cohérence d’une expérience plombée par l’absence de clients compatibles sur certains terminaux.
Autre désagrément, les limites du stockage. A l’image des photographes sondés pour l’occasion, certains gros consommateurs d’espace disque sont amenés à transvaser des volumes considérables de données.
D’où la nécessité d’un débit de transfert honorable et d’un offre évolutive en fonction d’un éventuel sursaut de la demande.
A l’ensemble de ces problématiques, Microsoft entend apporter, non pas un démenti, mais une solution, comme le laisse entendre ce billet publié sur le blog de la Windows Team.
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