D’ici quelques jours, Microsoft publiera sur son site Web de nouvelles conditions d’accès aux informations techniques relatives à Windows – ce sont les interfaces, protocoles et formats propriétaires de Windows – permettant à ses concurrents de développer des logiciels fonctionnant sous Windows. C’est le dernier épisode en date du vaste procès antitrust intenté à Microsoft par le gouvernement américain et plusieurs Etats fédérés. Rappelons qu’à la mi-novembre 2002, le procès s’était finalement soldé par un accord à l’amiable, l’éditeur s’engageant à faciliter la conception d’applications compatibles avec Windows. D’autre part, les fabricants d’ordinateurs ont désormais toute latitude pour nouer des accords de distribution avec d’autres éditeurs que Microsoft, sans craindre de ce dernier des mesures de rétorsion.
Le DOJ maintient la pression sur MicrosoftReste donc à préciser les conditions – techniques et financières ? faites aux concurrents de Microsoft pour disposer des informations techniques en question. En août 2002, l’éditeur de Redmond publiait un premier protocole qui n’a pas emporté l’adhésion. Il a même été très durement critiqué par l’industrie logicielle. S’est ensuivi un nouveau round de négociations avec le ministère de la Justice (DOJ), lequel a fait savoir lundi 21 avril que « Microsoft a accepté de réviser sensiblement les termes des licences proposées le 6 août 2002, ainsi que d’éliminer les accords de secret [prévus dans la première proposition, Ndlr]« . On ne sait rien de plus pour le moment, si ce n’est que les changements sont notamment d’ordre économique. Le coût d’utilisation des droits de propriété intellectuelle sur Windows avaient en effet été jugés trop élevés par les concurrents de Microsoft, et les accords de secret trop pesants. Sur ces deux points au moins, ils auront été entendus.
Ce nouvel épisode n’est pas forcément le point final au procès antitrust. Si les nouvelles conditions n’ont pas l’agrément des concurrents, le DOJ a fait savoir qu’il poursuivrait les négociations. Il prévoit également de surveiller étroitement la façon dont les conditions seront appliquées par Microsoft, en particulier sur le plan financier. Ces mesures seront-elles efficaces ? On peut au moins remarquer qu’une concurrence s’ébauche sur le marché de la bureautique (voir édition du 15 avril 2003).
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