Microsoft se fait pirater son e-book

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Après Adobe, Microsoft est à son tour victime d’un « pirate » qui a réussi à casser le système de protection de son lecteur de livres électroniques. Mais l’auteur, anonyme, refuse de révéler ses travaux au grand jour. Cela n’en remet pas moins en cause la qualité de la protection des livres numériques et donc leur distribution commerciale.

Selon un article du Massachusetts Institute of Technology (MIT), un programmeur anonyme, spécialiste de cryptographie, serait parvenu à casser la clé de sécurisation des livres électroniques au format Reader e-Book de Microsoft. Celui-ci limite à deux copies le contenu des livres téléchargés tout en gérant les droits d’auteur. Lancé il y a un an, le reader de Microsoft a été téléchargé 1 million de fois environ. Selon l’article, le logiciel de décryptage permettrait de gérer et copier à volonté les contenus des livres.

Si le programmeur a révélé son travail au MIT, il n’a pas l’intention de distribuer son application. Mais après l’affaire Adobe-Dmitry Sklyarov (voir encadré), cette nouvelle révélation remet en cause la qualité de la protection des livres électroniques et leur distribution commerciale numérique. Le risque est double : soit des systèmes de protection efficaces mais contraignants vont émerger, soit la prolifération des livres « pirates » à la façon Napster va se généraliser (voir édition du 23 août 2001). Si cela peut inciter les gens à lire…

Selon un article du Massachusetts Institute of Technology (MIT), un programmeur anonyme, spécialiste de cryptographie, serait parvenu à casser la clé de sécurisation des livres électroniques au format Reader e-Book de Microsoft. Celui-ci limite à deux copies le contenu des livres téléchargés tout en gérant les droits d’auteur. Lancé il y a un an, le reader de Microsoft a été téléchargé 1 million de fois environ. Selon l’article, le logiciel de décryptage permettrait de gérer et copier à volonté les contenus des livres.

Si le programmeur a révélé son travail au MIT, il n’a pas l’intention de distribuer son application. Mais après l’affaire Adobe-Dmitry Sklyarov (voir encadré), cette nouvelle révélation remet en cause la qualité de la protection des livres électroniques et leur distribution commerciale numérique. Le risque est double : soit des systèmes de protection efficaces mais contraignants vont émerger, soit la prolifération des livres « pirates » à la façon Napster va se généraliser (voir édition du 23 août 2001). Si cela peut inciter les gens à lire…