Quel avenir pour la gamme Microsoft Surface ?
Steve Brazier a mis de l’huile sur le feu la semaine passée dans le cadre de la 10e édition d’un forum organisé à Venise par le cabinet d’études Canalys, dont il est président.
L’intéressé estime que l’aventure prendra fin d’ici à 2019, car l’activité, qui « alterne le bon et le moins bon », « ne rapporte pas d’argent ».
« Quand Wall Street se rendra compte des coûts d’exploitation [de Microsoft], il faudra les réduire et les Surface seront la première cible », a affirmé le dirigeant.
Même son de cloche chez Gianfranco Lanci, qui considère même que la firme de Redmond pourrait ne pas attendre 2019, étant donné qu’elle n’a « pas de raison de continuer ».
Directeur commercial de Dell, Marius Haas a eu des propos plus mesurés, suggérant que les développements allaient « probablement ralentir un peu » sur ce front.
Du côté de Paul Thurrott, on n’y voit que de la « désinformation » portée par des « spéculateurs » qui « prennent leurs désirs pour des réalités ».
Le spécialiste Microsoft souligne par ailleurs que la gamme Surface représente des coûts d’exploitation bien moins importants que les téléphones mobiles, le groupe ayant racheté les usines et les employés de Nokia.
On surveillera, le 26 octobre prochain, la publication des résultats financiers de Microsoft pour le compte du 1er trimestre de son exercice fiscal 2018.
Sur le trimestre précédent, les ventes de tablettes, intégrées dans le segment d’activité « More Personal Computing », n’ont plus, à l’instar des téléphones, de chiffre d’affaires attribué. D’après les éléments communiqués, on peut les évaluer autour du milliard de dollars.
Le lancement commercial de la gamme Surface remonte à octobre 2012, simultanément à la sortie de Windows 8 pour le grand public. À l’époque, il existait deux modèles : l’un sous architecture microprocesseur x86 et l’autre doté d’une puce ARM. Ce dernier avait été abandonné en 2015, sur fond de fronde d’actionnaires se disant trompés sur la réalité de ventes décevantes.
La Surface Pro première du nom était arrivée sur le marché en 2013. La dernière version en date est sortie au printemps 2017.
Aux côtés des tablettes, il y a aussi des PC, dont le Surface Book, lancé en octobre 2015 et renouvelé un an plus tard. Mais aussi l’ordinateur tout-en-un Surface Studio – concurrent de l’iMac – et le Surface Hub, « écran collaboratif » arrivé disponible en France depuis la mi-2016.
Reste un point d’interrogation sur un éventuel Surface Phone que Satya Nadella évoque lui-même de longue date. Aux dernières nouvelles, on parle de plusieurs modèles pourvus de puce Qualcomm Snapdragon et prenant en charge l’émulation x86 sous Windows 10.
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