Aujourd’hui, Microsoft France débute la commercialisation de sa « tablette-PC » Surface Pro 3 à destination du grand public et des entreprises. Le lancement a été officialisé lors d’une session parisienne « Afterwork » mercredi soir.
Les enseignes partenaires traditionnels de Surface rempilent : FNAC, Darty et Boulanger. Et elles devraient proposer des espaces « découverte » de la tablette pour donner envie aux consommateurs. Au-delà des canaux physiques de distribution, la machine est également disponible en ligne sur le Microsoft Store. Pour accompagner ce lancement national, Microsoft organise une campagne de communication « sans précédent » multi-supports : télévision, affichage, digital et cinéma.
« C’est fini les compromis » en évoquant le positionnement fédérateur de la Surface Pro 3, estime Marc Jalabert, Directeur des produits grand public. On oublie le dilemme tablette – PC portable ou le choix cornélien entre terminal pour se divertir ou machine pour travailler. Tout le monde est censé s’y retrouver à travers la Surface Pro 3, « la tablette qui remplace un ordinateur portable avec sa puissance ».
Sur la foi des données Médiamétrie, Agnes Van de Walle, Directrice de la division Windows 8 & Devices, considère que l’on n’assiste pas actuellement à une bascule entre l’usage des tablettes et celui des PC fixes. « 95% des utilisateurs de tablettes utilisent à côté leur PC », clame-t-elle.
Sur le marché des entreprises, la Surface Pro 3 pourrait servir de levier pour « rationaliser les achats IT dans le domaine de la mobilité ».
Jonathan Hadida, Chef de produit Surface, prend le relais un peu plus tard dans sa présentation pour promouvoir la « compatibilité logicielle métier avec tout ce qui a été développée auparavant » mais aussi « la réduction des coûts » et la réduction de la « complexité de l’administration » (parc homogène informatique). Des groupes comme BMW Group, Coca-Cola ou LVMH se sont déjà engagés dans le déploiement de flottes de Surface Pro 3 (il reste à en mesurer l’ampleur).
Que peut-on attendre de ce terminal tactile nomade sous Windows 8.1 ? Alors que Microsoft présente – slides de benchmarking à l’appui (prix, poids, taille, compatibilité…) – comment l’éditeur compte prendre l’avantage avec la Surface Pro 3 par rapport aux segments « ultra portable » et « tablette média ». Par voie de publicité aux Etats-Unis, Microsoft attaque de manière frontale le MacBook Air d’Apple.
Parmi les principales caractéristiques de la « tablette qui peut remplacer votre ordinateur portable », signalons un écran Full HD de 12 pouces (2160 x 1440 pixels), des processeurs Intel Core (i3, i5 et i7), une autonomie de batterie censée assurer jusqu’à 9 heures, un port USB 3.0, un lecteur de carte microSD et un port Mini Display.
Plusieurs configurations sont disponibles avec des Intel :
– 64 Go / Intel i3 / 4 Go RAM;
– 128 Go / Intel i5 / 4 Go RAM;
– 256 Go / Intel i5 / 8 Go RAM;
-256 Go / Intel i7 / 8 Go RAM;
– 512 Go / Intel i7 / 8 Go RAM.
Mais oubliez l’option Windows RT (sur architecture micro-processeur ARM), exclue d’emblée de la promotion Surface Pro 3 initialement dévoilée en mai dernier.
Pour le lancement commercial, Microsoft rencontre un souci technique de surchauffe avec certains modèles embarquant un processeur Intel Core i7 en lien avec une « sollicitation du ventilateur plus poussée dans un design aussi fin et léger ». La firme assure qu’elle corrigera cette anomalie dans une prochaine mise à jour.
En cette rentrée scolaire, les étudiants ou les familles doivent prévoir un budget non négligeable pour acquérir la « tablette-PC » de Microsoft. Le premier prix de la Surface Pro 3 se situe à 799 euros TTC. La grille tarifaire s’étale jusqu’à 1949 euros pour les configurations les plus sophistiquées.
Mais si vous ajoutez un clavier Type Cover qui se fixe magnétiquement au support écran, il faudra débourser presque 130 euros en sus. D’autres accessoires sont disponibles comme la station d’accueil (199,99 euros) et le stylet Surface Pen (49,99 euros). Précisons que la suite bureautique Microsoft Office est vendue séparément (après une période d’essai).
A lire également en complément sur Gizmodo.fr : Test : Surface Pro 3, le meilleur hybride ordinateur tablette, mais…(août 2014) |
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