Un détour dans les profondeurs de la tablette Surface sous architecture ARM révèle une vérité compromettante : le système d’exploitation Windows RT est gourmand en espace disque.
Pas moins de 16 Go sont nécessaires pour héberger le noyau et tout son écosystème. Ainsi, sur le modèle annoncé à 32 Go de mémoire, il ne reste réellement que 16 Go à la disposition de l’utilisateur, comme le concède Microsoft dans une fiche technique.
En premier lieu, le système de fichiers ne rapporte que 29 Go de libres. Un gigaoctet « physique » équivaut en effet à 0,93 Go logique.
Plus précisément, cette perte tient à la translation de la notation décimale (présentée au consommateur) vers le système binaire (utilisé pour la table d’allocation).
En l’occurrence, la capacité « commerciale » est exprimée en puissances de 10 (1 Go = 109 octets), quant Windows utilise les gibioctets (1 Gio = 10243 octets).
Cette différenciation s’est perdue avec le temps et ressurgit aujourd’hui, en phase avec l’émergence de terminaux dont la capacité mémoire est plus limitée que celle des ordinateurs.
Perte plus tangible, l’OS et ses composantes annexes livrées en standard – notamment la suite Office – occupent la bagatelle de 8 Go. Un espace supplémentaire de 5 Go est réservé aux outils de restauration.
Au final, une Surface 32 Go n’offre donc que 16 Go de mémoire utilisateur. Quoique moins flagrante, la différence est plus grande encore avec le modèle 64 Go, dont la capacité s’amoindrit à 46 Go (18 Go non disponibles).
A titre comparatif, Android 4.0 Ice Cream Sandwich et iOS 6 requièrent moins de 3 Go. Dans un autre registre, Ubuntu pèse moins de 5 Go une fois installé sur un PC.
Microsoft a certes intégré à sa tablette un lecteur de cartes microSD(XC) qui permet d’étendre facilement le stockage, mais ce type de support de masse présente l’inconvénient d’être moins rapide que le module flash interne, à moins d’investir des sommes non négligeables.
Autres recours, les disques durs externes et le cloud, avec SkyDrive en tête de liste.
Microsoft aura à coeur de mettre en exergue d’autres aspects de sa tablette, tout particulièrement sa polyvalence, à mi-chemin entre des usages personnels et professionnels.
Le consensus s’accorde en effet à dire que la Surface a tout d’un PC, avec tout de même un parc d’applications limité et une moindre puissance. Un positionnement indécis qui laisse un flou quant à sa réception par le public.
Crédit photo : Microsoft
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