Microsoft lance le déploiement global de sa plateforme de messagerie collaborative Teams, présenté comme l’anti-Slack. Destinée aux clients Office 365, elle est disponible en 19 langues, dont le français, avec un focus entreprise.
La bêta de Microsoft Teams avait été annoncée en novembre 2016. Dans un billet de blog, Microsoft rappelle que plus de 50 000 organisations ont participé à cette étape précoce comme Accenture, Alaska Airlines, Cerner Corporation, ConocoPhillips, Deloitte, Expedia, J.B. Hunt, J. Walter Thompson, Hendrick Motorsports, Sage, Trek Bicycle et Three UK.
Cette période de bêta-testa a permis de faire évoluer la plateforme en intégrant plus de 100 nouvelles fonctionnalités. Encore la semaine dernière, les fonctions de bots en équipe et un nouvel assistant de planification ont été ajoutées.
Les améliorations vont se poursuivre de manière constante avec l’arrivée de nouvelles fonctionnalités telles que l’accès à Microsoft Teams accordée à des interlocuteurs extérieurs à l’entreprise (prévu pour fin juin 2017).
La nouvelle plateforme collaborative va profiter d’une base établie de 85 millions d’utilisateurs actifs d’Office 365. Elle devra se distinguer de la famille des outils collaboratifs de la firme américaine (Yammer, Sharepoint, Skype).
Par rapport à Slack, Teams dispose également de spécificités, telles que l’intégration « naturelle » avec les applications de la suite Office : Word, Excel, Powerpoint, SharePoint, OneNote, Planner, Power BI et Delve.
Selon Microsoft, il ne s’agit pas tuer le client messagerie Outlook, qui demeurera un hub et cohabitera avec Teams. D’ailleurs, des jonctions existent entre les deux.
Sur le volet vidéo, il est possible d’organiser des visioconférences susceptibles d’accueillir simultanément jusqu’à 80 participants.
L’aspect mobilité n’est pas oublié avec des apps Teams disponibles pour iOS, Android (une mouture qui supporte les appels vidéo et audio) et Windows Phone.
Parallèlement, des services tiers ont été intégrés dans Microsoft Teams. On recense 150 passerelles avec des bots et des connecteurs [API] en provenance de sociétés telles que Meekan, Growbot, ModuleQ, SAP SuccessFactors et Trello.
La nouvelle solution devra s’ouvrir à d’autres solutions de stockage de fichiers dans le cloud comme Dropbox ou Google Drive.
Cette ouverture a été rendue possible avec la mise en place du programme Microsoft Teams Developer Preview.
On l’a compris : la firme de Redmond ne veut pas être écarté un marché des solutions de communication en mode collaboratif face à Slack (la nouvelle coqueluche des réseaux sociaux d’entreprise) ou d’autres concurrents sérieux comme Hipchat d’Atlassian.
Initialement, Microsoft avait cherché à acquérir Slack en proposant un montant de 8 milliards de dollars. Mais, au final, cette perspective aurait été rejetée par Satya Nadella (CEO) et Bill Gates (co-fondateur de Microsoft). Depuis, Microsoft s’est tourné vers une autre proie : LinkedIn.
Hier (15 mars), Microsoft France a effectué une première présentation officielle de Teams à la presse. Silicon.fr a assisté à cette session démo.
« Teams s’adresse à des projets ou à des sous-projets plus petits, sur une durée plus courte que ceux gérés dans Yammer. Il est ancré dans le chat », décrit Carole Bénichou, Directrice de la division office marketing chez Microsoft France.
Silicon.fr a effectué un focus sur le retour d’usage de la ville de Versailles et de la communauté de communes Versailles Grand Parc avec le témoignage de son DSI Guillaume d’Ors. L’interlocuteur explique pourquoi la solution Microsoft Teams a été retenue face à Slack.
En premier lieu « une question de coûts » mais aussi une intégration plus aisée compte tenu des liens tissés avec Office 365 mais aussi avec Active Directory (annuaire permettant de centraliser des informations relatives aux utilisateurs et aux ressources d’une entreprise, de fournir des mécanismes d’identification et d’authentification et de sécuriser l’accès aux données).
Vidéos promotionnelles de Microsoft Teams :
(Crédit photo : @Microsoft)
(Article écrit en collaboration avec Rénald Boulestin)
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