Comment accélérer la transition vers Windows 10 ? En ne prenant plus en charge, sur les nouveaux PC, les versions précédentes du système d’exploitation.
Microsoft s’est engagé sur cette voie en apportant des modifications à sa « politique de support » : les prochaines générations des puces Intel (« Kaby Lake »), AMD (« Bristol Ridge ») et Qualcomm (8996) ne seront officiellement compatibles qu’avec Windows 10.
Il y a quelques exceptions… et des subtilités, notamment avec la microarchitecture Skylake, exploitée commercialement depuis quelques mois.
Sur certaines machines équipées de cette microarchitecture, Windows 7 et Windows 8.1 seront pris en charge jusqu’au 17 juillet 2017 – au-delà, il faudra impérativement passer sous Windows 10 pour bénéficier de mises à jour, sauf « les plus critiques », qui seront toujours diffusées.
La liste établie par Microsoft compte des références comme le Latitude 12 et le XPS 13 de Dell ; l’EliteBook Folio et l’EliteBook 1040 G3 chez HP ; les ThinkPad T460s et X1 Carbon pour Lenovo, note ZDNet.com.
Dans sa contribution blog, l’éditeur explique vouloir créer des « synergies profondes […] entre matériel et logiciel ». Et de donner l’exemple des puces Skylake, qui offriraient, avec Windows 10, « des performances graphiques jusqu’à 30 fois supérieures » à celles atteintes avec Windows 7 (et « trois fois plus d’autonomie »).
Vice-président exécutif du Windows and Devices Group, Terry Myerson ajoute que Windows 7 « a été conçu à une époque où les SoC x86 64 bits n’existaient pas ».
Bilan, pour que l’OS fonctionne correctement sur les nouvelles puces, les fabricants doivent retravailler leurs micrologiciels et leurs pilotes pour s’adapter en termes de gestion des interruptions, des interfaces ou encore de l’énergie. Des changements qui « risquent d’entraîner des régressions ».
Sur les machines « pré-Skylake », rien ne change : le support étendu de Windows 7 durera jusqu’au 14 janvier 2020 (et jusqu’au 10 janvier 2023 pour Windows 8.1).
Un moyen pour Microsoft d’accélérer la migration des entreprises, qui ne sont généralement pas les premières à accrocher le wagon, que ce soit pour des raisons de compatibilité ou de continuité d’activité.
En l’état actuel, 76 % des grands comptes clients de l’éditeur auraient lancé des pilotes, mais seules 22 millions de machines seraient pleinement opérationnelles, en comptant le secteur de l’éducation.
Crédit photo : fotografos – Shutterstock.com
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