L’ANSSI signale une vulnérabilité découverte dans le module de traitement de texte Word inclus dans la suite Microsoft Office, susceptible de provoquer une exécution de code arbitraire.
Sur la foi des informations transmises par l’éditeur de solutions de sécurité IT McAfee, la faille « critique » est actuellement « activement exploitée ».
Donc la prudence est de rigueur en ouvrant les documents Word car aucun correctif adressant cette vulnérabilité n’est actuellement disponible. Par exemple, évitez d’ouvrir les pièces jointes des mails non sollicités.
En attendant que Microsoft fournisse un patch pour colmater cette faille « zero day », l’agence nationale de la sécurité informatique précise que la protection Protected View de Microsoft Office (activée par défaut pour les versions 2013 et 2016) permet d’empêcher l’exécution des fonctionnalités malveillantes du document.
Selon la cellule d’alerte (CERT-FR) rattachée à l’ANSSI, la vulnérabilité exploitée est déclenchée lors de l’ouverture d’un document Microsoft Word contenant un objet OLE2link.
Dans l’engrenage technique, en ouvrant un fichier infecté, le processus winword.exe effectue une requête HTTP vers un serveur sous contrôle d’un pirate. Il permet de télécharger un fichier au format HTA contenant un script malveillant qui sera ensuite exécuté sur l’ordinateur de l’utilisateur.
FireEye, un autre éditeur américain de solutions de sécurité IT, a repéré des risques de charges malveillantes additionnelles.
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