Mauvaise nouvelle pour DataPlay : la société qui développe une technologie de disques optiques, de la taille d’une pièce de 2 euros et capables de stocker 500 Mo de données, a annoncé par voie de presse aux Etats-Unis qu’elle cessait temporairement ses activités. Les 120 employés ont été invités à prendre leurs congés, nous apprend notre confrère américain CNET News. Il manquerait 40 à 50 millions de dollars à l’entreprise pour poursuivre ses développements.
Cette cessation d’activité intervient alors que DataPlay commençait à établir un nombre de partenariats susceptibles de faire décoller l’adoption massive de sa technologie. Imation produit les médias numériques et continuera à les produire, nous confirme-t-on aujourd’hui du côté d’Imation France. Media Enabling commercialise deux lecteurs MP3 DataPlay (voir édition du 9 septembre 2002), produits désormais disponibles en France. Media Enabling toujours, en partenariat avec Dane-Elec, venait de présenter à la Photokina le Verso-USB, un système de stockage pour appareils photo numériques. DataPlay lui-même était parvenu à passer des accords avec les maisons de disques pour commercialiser des albums musicaux (dont celui de Britney Spears, pour ne citer que l’artiste le plus connu de ce côté de l’Atlantique) au format de son « ultra mini disque ». Et d’autres produits comme les PDA devaient également exploiter la technologie DataPlay dans un avenir proche.
Des mini-disques pas encore réinscriptibles
Bref, l’idée de vouloir concurrencer le CD et, surtout, d’offrir un support beaucoup moins onéreux que la mémoire Flash (un disque DataPlay est commercialisé moins de 15 euros) était prometteuse… il y a près de trois ans, lors de la présentation de la technologie. Désormais, les mémoires Flash grimpent à 1 Go (à des prix affolants, il est vrai) et les CD cèdent leur place aux DVD réinscriptibles. C’est justement l’une des faiblesses du DataPlay. Si le disque est sécurisé pour gérer les copies des fichiers (MP3 notamment), il n’est pas réinscriptible mais devait l’être à terme. Par ailleurs, la technologie rencontre des contraintes de production qui augmentent les coûts, encore élevés. Les 50 millions de dollars nécessaires à la poursuite des développements visent probablement à rendre le média réinscriptible tout en fiabilisant la technologie et ses coûts.
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