Mobile Data Day : un plateau télé pour cinq entrepreneurs mobiles
SFR a réuni au Studio Gabriel des dirigeants high-tech venus de Cashstore,
Jems Partners ou Cellectis. Exercice policé avec un brin de rébellion.
La seconde moitié du débat, portant sur les outils de mobilité adoptés par les entrepreneurs, est plus savoureuse. Serait-ce l’heure de gloire pour le BlackBerry ? Pas forcément. La preuve avec Hadj Khelil, le cinquième intervenant de la table ronde. Ce jeune PDG dynamique de la société Bionoor (production, négociation et distribution de produits exotiques comme les dattes) avoue ne pas être « adepte du BlackBerry ». « Je ne sais même pas ce que c’est « , lâche-t-il. Cela fait tâche d’huile pour une table ronde SFR consacrée à la mobilité. Néanmoins, il se rattrape en précisant qu’il « aime bien les téléphones portables qui ressemble à des ordinateurs ». Dans la série » à bas le mail tyran », André Choulika en remet une couche. « Je n’ai pas de BlackBerry que je considère comme un boulet électronique », précise le spécialiste en biotechnologies. « Pour les messages e-mail urgents, on peut finalement se rendre compte que la réponse peut attendre. »
Héléna Partouche de Jems Partners indique de son côté avoir adopté » récemment » un modèle BlackBerry. « Libre à vous de répondre ou non aux e-mails que vous recevez », nuance-t-elle. Jean-Marie Descarpentries est presque sur la même longueur d’onde à l’idée de crouler sous les mails. « Je crois qu’il faut oser ne pas répondre. Le fait d’envoyer un e-mail dans l’attente d’une réponse sert parfois de parapluie. Cela empêche de prendre des décisions qu’un manager devrait prendre tout seul ».
L’uppercut final, c’est Catherine Barba qui l’assène. « L’usage de l’ Internet et la mobilité est quelque chose de génétique pour notre entreprise », explique la co-fondatrice de Cashstore. « D’ailleurs, nous utilisons très souvent Skype ». Ce n’est pas forcément la solution de communication favorite de SFR (plutôt bridée voire bannie sur son réseau mobile d’ailleurs). Mais, au moins, cela rend l’exercice de plateau télé plus pétillant.
Un parcours varié dans l’industrie française |
Jean-Marie Descarpentries, le parrain de la table ronde SFR, a exercé des fonctions de direction dans de grands groupes industriels européens (Shell, Danone, St-Gobain, Interbrew). De 1982 à 1991, il est Président Directeur Général de Carnaud Metalbox puis, de 1994 à 1997, Président Directeur Général de Bull, dont il assure le redressement et la privatisation. Il est aujourd’hui Président de la FNEGE (Fondation Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises) et de FONDACT (association pour la gestion participative, l’épargne salariale et l’actionnariat de responsabilité) ainsi que Président du Conseil de Surveillance de GINGER (France) et Président de l’Observatoire de l’Immatériel (France). (source : tradition-group.com) |