À la suite de Samsung, spécialiste sud-coréen des terminaux mobiles et semi-conducteurs, le fondeur américain Intel ouvre un nouveau centre de recherche et développement à Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) avec l’objectif de développer son savoir-faire dans les technologies mobiles.
Inauguré le 30 novembre, soit près de neuf mois après l’ouverture officielle du centre de R&D de Toulouse, ce laboratoire rattaché à l’unité Intel Mobile and Communications Group (MCG) est spécialisé dans l’intégration de composants de connectivité pour smartphones et tablettes.
Présent à Sophia Antipolis depuis 1999 avec une dizaine d’employés, Intel a installé dans la technopole une équipe de R&D en 2009. Le site compte aujourd’hui quelque 300 collaborateurs répartis sur deux entités.
La première entité abrite des collaborateurs de l’unité MCG. Son équipe chargée de la certification télécoms – à l’origine du site Intel de Sophia Antipolis – et l’équipe de R&D, qui participe au développement de modèles de référence pour terminaux mobiles équipés de processeurs Intel Atom, vont s’installer dans le nouveau laboratoire de recherche.
Les équipes de la seconde entité, fruit du rachat par Intel de la division sans fil d’Infineon, font partie du groupe Intel Mobile Communications (IMC). Spécialisées dans les solutions de connectivité, les puces pour mobiles et les couches basses de modems 3G/4G, ces équipes travaillent en étroite collaboration avec celles du labo, rapporte Silicon.fr.
« L’ouverture de ce laboratoire à Sophia Antipolis marque non seulement une réussite d’un point de vue local, mais confirme aussi la réelle valeur ajoutée de la France en matière de technologies mobiles », a déclaré par voie de communiqué Stéphane Nègre, P-DG d’Intel France.
Au niveau national, les effectifs d’Intel ont largement augmenté depuis 2009, passant de 100 salariés à plus de 700 à l’heure actuelle – sans compter les sous-traitants. Ils travaillent à 80 % dans des activités de R&D.
Par ailleurs, six des cinq sites d’Intel en France s’y consacrent, et quatre (Sophia, Toulouse, Montpellier, Nantes) se concentrent sur le développement de technologies mobiles. Fort de ce réseau, Intel entend faire de la France un centre de R&D stratégique en relation avec d’autres sites installés principalement aux États-Unis, en Chine et en Finlande.
Alors qu’Intel renforce sa présence à Sophia-Antipolis, d’autres acteurs de l’écosystème numérique, dont Alcatel-Lucent et IBM, s’interrogent sur l’avenir de leur implantation dans la technopole.
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