Mobilité : les PME françaises en période de transition
Orange estime que les PME françaises sont encore loin d’exploiter le plein potentiel des terminaux mobiles (smartphones, tablettes) qu’elles fournissent à leurs employés.
Mise en oeuvre d’applications verticales, adoption d’outils collaboratifs, productivité en déplacement grâce aux réseaux (très) haut débit : les PME françaises intègrent progressivement la mobilité dans leur stratégie… sans pour autant en exploiter pleinement le potentiel.
C’est l’un des principaux constats établis par TNS Sofres dans une étude réalisée en début d’année pour Orange Pro et dont les résultats viennent d’être synthétisés en une infographie.
Sur les 3004 actifs sondés, un peu plus d’un quart (27 %) sont équipés, dans le cadre de leur profession, d’un téléphone mobile mis à disposition par leur entreprise. Ils occupent généralement un poste à responsabilité ou dirigent une activité indépendante : 44 % sont cadres ; 53 % du panel est constitué par des agriculteurs, des artisans, des commerçants et des chefs d’entreprise.
Un profil-type se dégage pour le collaborateur pourvu d’un mobile par son employeur : il s’agit d’un homme travaillant dans une TPE du secteur privé de l’immobilier ou du service aux entreprises. Le taux d’équipement en téléphones portables est effectivement plus élevé que la moyenne (30 %) dans les entreprises de 0 à 9 salariés. Il l’est aussi dans l’immobilier et les services aux entreprises (42 %), ainsi que dans le secteur privé (36 %).
Sous l’impulsion des jeunes générations, le smartphone gagne du terrain : il représente désormais 55 % des téléphones mobiles « professionnels ». Les hommes en sont les principaux utilisateurs (c’est le cas pour 68 % de ceux qui possèdent un téléphone mobile). Si le secteur privé en est particulièrement friand (85 % des actifs), on ne peut pas en dire autant des TPE, où à peine un tiers (36 %) des téléphones mobiles sont des smartphones.
L’adoption des technologies mobiles sera avant tout conditionnée par le développement d’usages pratiques. Dans l’état actuel, ces derniers restent « basiques » : hormis les appels, les téléphones servent surtout à envoyer des SMS (84 %) et des MMS (58 %). Les mobinautes équipés par leur entreprise ne sont encore que 53 % à utiliser de la data mobile, essentiellement pour lire leurs e-mails, naviguer sur le Web et discuter par messagerie instantanée.
Les usages des tablettes sont plus ciblés, à travers des applications métiers exploitées en premier lieu par le personnel en contact avec le client. Ces employés sont pour la majorité nomades (98 %). Ils occupent souvent des postes d’encadrement (87 %). Le profil-type est celui d’un homme d’un quarantaine d’année qui se sert de sa tablette pour naviguer sur le Web (86 % des actifs pratiquent cette activité), consulter leurs e-mails (80 %), lire la presse (67 %), faire du traitement de texte et des présentations (58 %) et passer des appels avec ou sans visio (52 %).
Mais en valeur absolue, peu de salariés sont concernés : ils ne sont que 5 % à bénéficier d’une tablette fournie par leur employeur. Sur les 34 % qui en possèdent une à titre personnel, 20 % s’en servent aussi à des fins professionnelles.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : connaissez-vous bien Orange ?
Crédit photo : KPG Payless 2 – Shutterstock.com