Mobilité urbaine : Vulog lève des fonds et arrive dans la Silicon Valley
Le français Vulog, qui exploite une plateforme en marque blanche pour déployer des services d’autopartage, lève 17,5 millions d’euros.
Vulog, fournisseur d’origine française de solutions technologiques de mobilité partagée, boucle une levée de fonds de 17,5 millions d’euros sous la houlette des fonds Frog Capital (Royaume-Uni) et Inven Capital (République Tchèque).
Les investisseurs historique suivent comme le Fonds Ecotechnologies (géré par Bpifrance) et et ETF Partners (Royaume-Uni).
En septembre 2015, Vulog avait bouclé son troisième tour de table d’un montant de 8,4 millions d’euros.
Cette nouvelle levée de fonds servira à accentuer son développement à l’international. Au-delà de ses bureaux localisés entre la France et le Canada, Vulog va s’installer en septembre dans le chaudron technologique de la Silicon Valley, qui vibre avec la révolution de la conduite autonome.
En qualité d’intermédiaire technologique de mobilité dans les transports, Vulog met à disposition de clients aux profils de loueurs de véhicules, de constructeurs automobiles ou de start-up une plateforme cloud (mode SaaS) pour développer des services d’autopartage (free-floating, de station à station, en boucle).
Elle a été adoptée par des opérateurs comme Evo (Vancouver, Canada), emov (Madrid, Espagne, avec un déploiement de 550 véhicules électriques opérés par le duo PSA – Eysa) ou GreenMobility (Copenhague, Danemark).
Il faudra aussi compter sur le lancement prochain d’Urbano Carsharing au Brésil, en partenariat avec LDS Group.
Dans le prolongement de son cœur d’activité, Vulog collabore avec « un certain nombre de constructeurs automobiles » pour intégrer directement sa solution au sein des véhicules de nouvelle génération.
Dans le communiqué, la société, dirigée par Grégory Ducongé, évoque aussi « le déploiement de projets majeurs dans les prochains mois en Europe, Amérique du Nord et Asie ».