Porté par l’essor des smartphones et des tablettes, par le développement des réseaux à (très) haut débit et par la multiplication des services connectés, l’usage de la vidéo sur mobile entre progressivement dans les moeurs.
Il représente déjà, selon Cisco, plus de la moitié du trafic de données véhiculé à l’échelle du Globe sur l’Internet mobile.
Les Etats-Unis mènent le bal, mais l’Europe semble aussi s’inscrire dans cette tendance.
En juin 2013, à l’échelle des 5 pays de l’Union européenne (France, Allemagne, Espagne, Italie et Royaume-Uni) sondés par ComScore, 34,8% des utilisateurs de smartphones ont regardé au moins une fois un contenu vidéo ou la télévision sur leur appareil.
Le taux de pénétration atteint les 40,2% en Espagne (+110% sur un an). La croissance est plus modérée en France (+77%), où 26,5% des mobinautes sont concernés.
Et la majorité des interrogés se livrent à cette pratique au moins deux à trois fois par semaine, pendant 30 minutes environ à chaque fois.
Pour faire face à cette perpétuelle sollicitation de l’Internet mobile et à la nécessité d’accroître les capacités en bande passante, les opérateurs et fournisseurs d’accès déchargent de plus en plus ce trafic vers les réseaux fixes et Wi-Fi.
En 2012, 33% de la totalité du trafic de données mobiles ont ainsi été transférés. En 2017, 46 % de la totalité du trafic de données mobiles seront déchargés.
Le déploiement progressif de la 4G, notamment en France, devrait également contribuer, au fil des années, à la forte croissance du trafic de données mobiles.
A noter que le phénomène se traduit aussi par un emballement des revenus publicitaires. YouTube générerait désormais près d’un quart de son chiffre d’affaires via les smartphones et les tablettes numériques.
Il s’agit là d’une tendance de marché naturelle : la publicité vidéo sur mobile devrait peser, à l’horizon 2017, près de 3 milliards de dollars rien qu’aux États-Unis, selon eMarketer.
Le trafic mondial de données mobiles devrait aussi s’en ressentir : Cisco estime qu’il sera multiplié par 13 d’ici 2017, atteignant les 11,2 exaoctets (11,2 x 1018 octets), notamment de par l’augmentation du nombre de connexions (terminaux personnels, M2M), qui devrait dépasser la population mondiale.
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