Cinq jours après les premières alertes, la situation n’est toujours pas rentrée dans l’ordre : Moonfruit se souviendra de l’attaque DDoS qui a mis à mal son site Web… et ceux de milliers de clients.
Aux dernières nouvelles, le fournisseur britannique de services IT (construction, hébergement de sites Web) reste en mode maintenance : les mises à jour se succèdent sur sa page de support utilisateur.
Un tweet avait ouvert le bal jeudi 10 décembre dans la matinée. Tout en s’excusant pour le désagrément, Moonfruit restait discret sur la suite des événements.
Un peu plus tard dans la journée, on apprenait que tout était revenu à la normale, l’équipe DevOps gardant néanmoins « un œil sur la situation ».
Le lendemain, rebondissement : un e-mail est adressé aux clients pour leur faire part de la « persistance » de la menace, attribuée à un groupement de pirates baptisé Armada Collective et connu pour avoir mis certains services Internet K.-O. pendant plusieurs jours d’affilée.
L’attaque du 10 décembre a duré environ 45 minutes. Elle avait, selon Moonfruit, valeur d’avertissement. Armada Collective a ensuite réclamé une rançon avec un ultimatum : à défaut d’un paiement avant lundi 14 décembre, une nouvelle offensive serait lancée.
Dans ce même e-mail, les clients dont les domaines sont hébergés par un autre prestataire que Moonfruit sont invités à effectuer quelques modifications qui doivent permettre de faire passer le trafic par un service anti-DDoS.
Ces changements avaient déjà fait l’objet d’une information au cours de l’été et « devaient de toute façon être faits pour la nouvelle année », à en croire l’entreprise britannique, qui précise avoir catégoriquement refusé de verser une somme aux pirates.
Le 14 décembre, la menace est mise à exécution. Moonfruit enclenche alors un plan mûri au cours du week-end et qui consiste à mettre l’ensemble de son infrastructure hors ligne le temps d’y apporter « des modifications significatives ».
Ces changements ont pris effet hier peu avant minuit, après une douzaine d’heures de maintenance pendant lesquelles des milliers de sites ont été… inaccessibles.
Le soulagement aura été de courte durée. Ce mardi dans la matinée, un nouveau tweet a fait état d’une « dégradation du service ».
En l’état actuel, les sites sont accessibles par intermittence. Mais il est impossible d’accéder aux back-offices. Une mise à jour est attendue dans la soirée.
Crédit photo : stockhits – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…