« Google est en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. » C’est le constat dressé par l’Autorité de la concurrence qui estime que le groupe Internet est bel et bien en position dominante sur le marché français.
Part de marché, niveau de prix, nature des relations avec les clients, niveau de marge…Sur ce marché, l’institution française en charge de veiller à l’équilibre des pratiques concurrentielles en France souligne « de nombreux éléments convergents » démontrant la suprématie de Google avec son programme de liens sponsorisés AdWords (et sa déclinaison AdSense pour les éditeurs tiers).
A la demande du Président de la République Nicolas Sarkozy, le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, avait saisi en février l’Autorité de la concurrence au sujet du « fonctionnement de la concurrence dans le secteur de la publicité en ligne ».
Dans son avis consultatif, la haute autorité ne se prononce pas sur la licéité des pratiques de Google (ce qui exigerait des « investigations longues et complexes »).
Après avoir ciblé quatorze « préoccupations » liées à la position dominante de Google, elle propose « des réponses ciblées aux préoccupations identifiées ».
Précisons également que cet avis ne donnera pas lieu à une condamnation.
« La détention d’une position dominante par une entreprise n’est pas condamnée en elle-même par le droit de la concurrence. Seul l’exercice abusif d’un tel pouvoir de marché est sanctionné au titre des articles L. 420-2 du code de commerce et 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne », peut-on lire dans l’avis.
Néanmoins, l’Autorité de la concurrence a distingué les possibles abus d’éviction et les éventuels abus d’exploitation.
La pression s’accentue également sur Google au niveau européen. Fin novembre, la Commission européenne a ouvert une enquête formelle sur les pratiques de Google dans le domaine de la recherche en ligne qui ne respecteraient pas les lois liées à la concurrence.
Google News : une « forme de parasitisme économique » selon la presse |
L’avis de l’Autorité de la concurrence met en avant le cas précis de la presse « à la fois cliente, partenaire, concurrente et potentiellement fournisseur de Google ». L’institution qui défend les pratiques saines de concurrences quel que soit le secteur d’activité, considère « qu’il faut transposer les obligations de transparence de la loi Sapin au secteur de la publicité en ligne ». Ce qui permettrait de rendre les comptes Google AdSense plus transparents. Autre reproche : les titres de la presse dénoncent une « forme de parasitisme économique » avec l’exploitation de Google Actualités. « En présentant le meilleur de chaque titre, Google News se positionne comme le site de référence de l’accès à l’information, et ceci sans verser de contrepartie financière aux journaux qui supportent les coûts de la création d’une information de qualité », peut-on lire dans l’avis. La presse organise sa riposte en montant des kiosques numériques payants. |
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