Moteur : l’accord liant Firefox et Google est renouvelé

Mobilité

La stabilité financière de la Fondation Mozilla serait assurée jusqu’en 2011 grâce à ce partenariat. De quoi poursuivre sereinement les projets.

Depuis le 26 août, la Fondation Mozilla peut poursuivre le développement de ses activités en gardant l’esprit serein. L’éditeur de Firefox vient de renouveler son partenariat avec Google. C’est Mitchell Baker, présidente de la Fondation Mozilla qui a diffusé la nouvelle sur son blog. Ce partenariat apporte une source financière garantie, indispensable au bon fonctionnement de l’organisation.

L’accord passé avec le moteur de recherche numéro un est renouvelé pour trois ans. Il court jusqu’en novembre 2011. Ce qui assurera une stabilité des revenus de la fondation et, probablement, un élargissement de ceux-là si Firefox poursuit sa conquête du marché.

En 2006, 85% des 66,8 millions de dollars des revenus déclarés par la Fondation Mozilla provenaient de l’accord signé avec Google. Ces revenus sont essentiellement issus du trafic généré par Firefox sur les pages de Google à partir de la fenêtre de recherche du navigateur.

Un avenir prometteur

La stabilité de la situation financière va permettre à Mozilla de poursuivre ses développements sereinement. Et les projets sont nombreux. Outre l’arrivée de Firefox 3.1 qui supportera la vidéo en natif (indépendamment d’un lecteur ou d’un plug-in Flash) telle que définie dans le HTML 5, les développements se concentrent autour de l’amélioration du Javascript (optimisation des traitements en Ajax), l’intégration de Snowl, la sortie de Thunderbird 3, voire l’approche de nouveaux concepts de navigation.

Dernier projet en date : Ubiquity. Un concept de navigation en ligne de commandes (on tape des mots au clavier) proche du langage humain et, donc, simple à appréhender. Ubiquity permet, par exemple, de créer facilement un mash-up (association de plusieurs services en une seule application) et de l’intégrer dans un e-mail. « Et bien plus à venir« , selon Mitchell Baker qui voit pour Mozilla un « avenir prometteur« .