Motorola Mobility ne donne pas entière satisfaction à Google
Le rachat de Motorola Mobility n’a pas encore donné entière satisfaction à Google, qui estime que sa filiale n’est pas encore en mesure de rivaliser sur l’offre Android.
Aussi bien en termes d’innovation que de transformation, Google considère que sa filiale Motorola Mobility n’est pas encore en mesure de distinguer son offre sur les marché des terminaux Android.
Telles sont tout du moins les conclusions de Patrick Pichette. Le vice-président et directeur financier du groupe Internet de Mountain View s’est exprimé à l’occasion de la Morgan Stanley Technology Conference.
Il a fait allusion à ces 12,5 milliards de dollars que Google a mis sur la table en août 2011 pour acquérir Motorola Mobility. Une transaction validée en février 2012 par les régulateurs américain et européen.
Depuis lors, une offre de produits a fleuri, avec notamment le Razr HD (mis à jour sous Android 4.1 « Jelly Bean » en novembre dernier), le Razr i équipé d’un processeur Intel ou encore le Razr Maxx et son autonomie revendiquée.
Mais aucun de ces terminaux n’a réussi à s’imposer par son facteur différenciant. En 2012, le constructeur arrive d’ailleurs à la 9e place du classement mondial des vendeurs de téléphones avec moins de 2% du marché, comme le note Silicon.fr.
Google entend bien inverser la tendance, bien qu’il lui incombe encore de « drainer » l’héritage d’un cycle de produits qui court sur 18 mois.
Ce qui explique peut-être pourquoi ce n’est pas Motorola, mais LG, qui a été choisi pour fabriquer le Nexus 4.
« Nous sommes en train de construire la nouvelle vague« , assure Patrick Pichette, qui s’est bien gardé d’évoquer le projet X Phone, du nom supposé d’un smartphone à écran flexible qui pourrait voir le jour l’été prochain.
En attendant, c’est Samsung et son Galaxy S4, présenté le 14 mars, qui portera haut les couleurs d’Android.
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Crédit photo : Google