Motorola se désengage de Symbian
En matière de terminaux mobiles de prochaine génération, Motorola se veut désormais multiplate-forme et, dans ce but, se retire du consortium Symbian. Linux semble cependant avoir sa préférence.
Motorola se retire du consortium Symbian, lequel développe des systèmes d’exploitation pour téléphones mobiles. L’américain va revendre sa participation de 19 % à Nokia et Psion, qui détiennent déjà respectivement 19 et 25,3 % de la société commune. Une fois la transaction effectuée, Nokia détiendra 32,2 % du consortium et Psion 31,1 %, les autres actionnaires de la société étant Ericsson (17,5 %), Panasonic (7,9 %), Samsung (5 %), Siemens (4,8 %) et Sony Ericsson (1,5 %). Motorola justifie sa décision en faisant part de sa volonté de travailler avec l’ensemble des éditeurs de systèmes d’exploitation pour terminaux mobiles, le véritable enjeu pour lui étant de rallier à sa cause le plus grand nombre possible de développeurs d’applications en Java. Conformément à cette logique, il n’abandonne pas Symbian dont il conserve une licence. L’équipementier américain vient ainsi de lancer un terminal de téléphonie de troisième génération doté de Symbian, et ce pour le compte de l’opérateur Hutchison. Mais tout en prônant cet oecuménisme, Motorola n’en a pas moins livré sa conviction profonde en matière d’OS embarqué : à savoir que c’est Linux qui constituera à l’avenir le socle de sa stratégie.