Mozilla casse sa tirelire pour l’open source
Mozilla formalise son programme de soutien à l’open source en débloquant 1 million de dollars pour financer une première sélection de 10 projets.
« Nous disposons, depuis de nombreuses années, d’un programme de subvention. Il est temps de le formaliser de manière systématique, afin de renforcer le soutien à la communauté ».
Ces propos sont ceux de Mitchell Baker, présidente de Mozilla.
La Fondation a décidé de mettre un million de dollars sur la table afin de financer des projets open source liés ou non à ses propres offres.
La communauté est invitée à participer à l’élaboration d’une première liste de produits qui seront soutenus.
Cette sélection sera effectuée d’ici au 12 décembre 2015. Elle se concentrera sur les technologies en relation directe avec les outils Mozilla.
On retrouvera ainsi le système de gestion des bugs Bugzilla, ainsi que le framework Bootstrap et le lecteur PDF.js, respectivement utilisés par les sites Internet et le navigateur Web de la Fondation.
Les grandes technologies de la Toile sont également au rendez-vous : serveur Web Apache, langages de programmation Perl, PHP, Python ou Node.js, bases de données MySQL et PostgreSQL… mais aussi des projets Web à large audience, comme WordPress.
Des solutions open source plus génériques seront de la partie. On citera le noyau Linux, l’OS Debian, les outils de compilation GCC et le couple OpenSSL – OpenSSH pour la sécurité.
Suivant leur importance et leur impact sur le monde open source, les projets pourront bénéficier d’un financement allant jusqu’à 250 000 dollars (le ticket minimum étant de 10 000 dollars). Il est, d’après Mozilla, concevable mais peu probable que la totalité de l’allocation d’un milliard de dollars soit consommée lors de ce round.
Si tel est le cas, des fonds seront réinjectés pour lancer un nouveau tour de financement sur une autre thématique. La prochaine pourrait, comme le note Silicon.fr, être liée à la sécurité, y compris à travers les outils d’audit et les efforts proposant d’améliorer le niveau de sécurité de projets dont la surface d’attaque est particulièrement élevée – typiquement, les serveurs Web.
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