Petit à petit, Firefox fait son nid. Sur un marché des navigateurs Internet en ébullition, le voici de sortie en version 13, conformément au cycle de développement accéléré qu’a adopté la Fondation Mozilla.
L’intégration des technologies cloud et du HTML5 concrétisée au cours des derniers mois, l’heure est désormais à la conjugaison de l’utile et de l’agréable, avec en toile de fond la fluidification de l’expérience utilisateur.
La démarche implique en premier lieu la standardisation du SPDY (prononcer « Speedy »), un protocole de transfert amené à prendre le relais du HTTP, sans toutefois s’y substituer.
Et pour cause. Il s’agit simplement d’y adjoindre une couche logicielle destinée à réduire le temps de chargement grâce à des algorithmes de compression doublés d’un système de transmission en multiplex et d’une hiérarchisation des contenus par ordre d’importance.
Google s’est signalé depuis belle lurette sur ce terrain, avec son butineur Chrome. Firefox n’est guère plus en reste, lui qui supporte SPDY depuis la mi-mars et sa onzième mouture majeure. Mais l’artifice n’était pas activé par défaut. C’est désormais chose faite.
Dans cette lignée, la récupération après plantage n’est dorénavant effective que sur l’onglet actif. L’utilisateur a par la suite tout loisir de restaurer indépendamment chacune des pages, ce qui évite de monopoliser les ressources système au redémarrage du navigateur.
A noter par ailleurs un travail de fond sur la page d’accueil, qui bénéficie d’un généreux lifting. Le moteur de recherche de Google y est directement implémenté, en tant que noyau d’un écosystème personnalisable : affichage des téléchargements, de la liste des modules complémentaires, de l’historique, etc.
En outre, chaque nouvel onglet ouvert affiche les favoris sous la forme de vignettes, infligeant un peu plus de plomb dans l’aile de services de bookmarking tel Delicious.
Les développeurs se délecteront pour leur part des améliorations apportées à l’éditeur Page Inspector, avec en point d’orgue une interface épurée, des menus contextuels plus pertinents, des raccourcis automatisés et plus globalement des outils destinés à accroître la productivité.
Intronisées au cours de derniers mois, les fonctionnalités de synchronisation, de contrôle tactile multitouch et de lecture de contenus vidéo en plein écran restent bien évidemment de la partie.
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