La fondation Mozilla a savamment orchestré le lever de rideau sur la première version finale de Firefox Mobile pour Android.
Jusqu’alors cantonné au stade de la bêta, le projet prend subitement du galon.
Dit plus rapide, plus stable, plus intuitif dans sa nouvelle carapace, le navigateur croule sous les qualificatifs mélioratifs. Les premiers benchmarks ont effectivement démontré des progrès significatifs et une fluidité accrue à l’exécution.
Non sans s’inspirer des fonctionnalités introduites au cours des derniers mois sur le client de bureau, Firefox Mobile devance Google Chrome, dont l’arrivée officielle sur Android est imminente.
A son actif, une technologie de compression des contenus qui permet de réduire de plus de moitié le délai de chargement des pages.
Dans cet esprit, le protocole SPDY (prononcer « Speedy »), surcouche logicielle adjointe au HTTP, offre des algorithmes destinés à accélérer plus encore la navigation.
L’ouverture massive d’onglets à l’initialisation (typiquement après un plantage) est également mieux gérée, moins consommatrice en ressources système.
Mais Android reste un système d’exploitation mobile. Pour s’accommoder des smartphones et des tablettes numériques, Firefox prend en compte les gestuelles tactiles multitouch (panoramas, zoom par pincement, etc.) et les applications Web exécutables directement dans le navigateur.
Ainsi, le HTML5 et les technologies qui gravitent à son entour se voient réserver une place de choix, avec des API dédiées. Il en résulte un support des webcams, du glisser-déposer et de certains aspects du réseau mobile telle la géolocalisation.
Pour plus de stabilité, chaque greffon (dont Adobe Flash, toujours au rendez-vous) constitue dorénavant un processeur différencié, grâce à la prise en charge des processeurs multicoeurs.
Généralisée avec Firefox 13, la fonction Awesome Screen synchronise l’historique, les signets, les mots de passe et les données de formulaires. Pour la sécurité, la fonction Do Not Track s’allie au HTTPS par défaut.
Mozilla appuie là sa colonisation des plates-formes mobiles et fait suite à une récente escarmouche sur iPad, avec le dénommé Junior, un navigateur minimaliste basé sur la bibliothèque WebKit pour mieux s’adapter au système d’exploitation iOS.
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