MSI voit d’un oeil attendri l’avenir du concept NetTop* et en incarne la nouvelle génération avec le dénommé DC100, dont le profil tout-terrain ratisse large (grand public et entreprises) sans toutefois offrir, plus qu’une alternative aux netbooks, avec une plate-forme AMD Brazos plus économe en énergie que réellement performante.
En qualité de PC de bureau équipé de Windows 7 en version familiale Premium, le dernier-né des mini-ordinateurs aurait pu accoucher de son lot de bonnes surprises.
Mais l’étincelle tant espérée ne surviendra sans doute pas cette fois. A 329 euros TTC, le design inspiré et la garantie fixée à 2 ans avec enlèvement se paient à prix coutant.
Pour autant, excepté cette inconcevable comparaison avec la commodité des unités centrales traditionnelles, néanmoins plus onéreuses, ce petit condensé de technologie (830 grammes pour moins de 20 centimètres sur 15) affiche un look épuré à la hauteur de ses ambitions.
A l’heure des ultrabooks, trouver place sur tout bureau, à moindres frais et sans compromis rédhibitoires, implique de délaisser le vieillissant Intel Atom pour passer de l’autre côté du miroir, en l’occurrence sous l’égide d’AMD.
Il en résulte une architecture Brazos E-450 avec, en chef d’orchestre, une APU Fusion à double coeur, pour une vitesse d’horloge à 1,65 GHz.
Estampillé Radeon HD 6320, le circuit graphique intégré bénéficie d’une compatibilité avérée avec DirectX 11, un bon point face à des solutions embarquées alternatives, telles que les Intel GMA.
Et un gage de fluidité à la lecture de contenus en résolution 1080p, notamment grâce au port HDMI intégré, complémente d’une sortie audio optique et d’un VGA toujours en vogue dans le milieu professionnel.
Limité à 5400rpm, le disque dur 2,5 pouces SATA de 320 Go affiche les premières limites d’un modèle cantonné à un maximum de 4 Go de mémoire vive, via un unique emplacement qu’occupe par défaut un module de DDR3 SO-DIMM à 2 Go.
L’implémentation de 6 ports USB 2.0 (4 en façade) et d’un lecteur de cartes multimédia n’est pas sans rappeler l’Asus EeeBox, ambassadrice du domaine auprès des foyers.
Frappante, la ressemblance se concrétise avec une consommation électrique minimale (alimentation à 40 Watts) et des nuisances sonores d’autant plus limitées : on tient là un véritable netbook tout juste amélioré et nécessairement dépourvu d’un écran.
Au chapitre logiciel, le vide se fait un peu plus ressentir, avec pour seule marque de fabrique un écosystème de transmission de fichiers sans fil, par DLNA, via des interfaces de synchronisation dans le cloud et de mise en place de liaisons en Wi-Fi Direct : Smart Media Link et Smart Sync.
En résumé, rien de très tranchant alors que chaque constructeur y va de sa propre solution intégrée à Windows. Un test devrait très vite suivre sur ITespresso.fr… pour apporter un démenti à ces suspicions ?
* Un NetTop est un ordinateur de petite taille, destiné à effectuer des tâches informatiques basiques, telles la navigation sur Internet, l’utilisation d’applications en ligne, des outils bureautiques courant (tableur, traitement de texte) ainsi que la lecture de fichiers audio ou vidéo.
Le mot « NetTop » est un mot-valise, formé par la contraction de « internet » et « desktop » (ordinateur de bureau en anglais).
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