Musique : Snowite s’engage sur le « reporting e-CRM »
En levant 1,1 million d’euros, Snowite veut exploiter les actifs de feu OpenDisc (bonus Internet avec l’achat d’un CD) pour améliorer le retour sur investissement des ayants droit et des producteurs de disques.
Intermédiaire entre les maisons de disques et les éditeurs de sites musicaux, Snowite lève 1,1 million d’euros de fonds.
Sigma Gestion et la Société Victoria s’immiscent dans le capital de Snowite et injectent de l’argent frais pour élargir l’offre OpenPlus, lancée après le rachat d’actifs d’OpenDisc en juin dernier.
Un financement qui survient pour renforcer sa nouvelle offre OpenPlus, consécutive à l’acquisition d’actifs émanant de feu OpenDisc.
Depuis sa fondation en 2006, Snowite est présent sur tous les canaux de diffusion numérique.
La société joue sur des tableaux aussi variés que le mobile, la télévision par IP (IPTV) ou encore les réseaux sociaux.
Son rôle : assurer la disponibilité continue et instantanée des contenus audiovisuels, sans pour autant négliger la sécurité de l’individu.
C’est en quelque sorte le chaînon manquant, le lien entre consommateurs, diffuseurs et ayants droit.
Snowite prétend s’inspirer du concept originel, un CD-Extra. Les consommateurs bénéficiaient alors de suppléments, sous la forme d’une piste de données physiquement juxtaposée aux morceaux de musique.
Ere numérique oblige, cette démarche de « médiation digitale multi-contenus » implique désormais la mutation du seul CD vers des formats dématérialisés.
Autrement dit, le consommateur aura accès à des bonus diffusés sur des plates-formes de streaming ou de téléchargement légal.
Les réseaux sociaux et la télévision par Internet (bientôt par la TNT) seront également de la partie.
Contrepartie accordée aux ayants droit, « une meilleure connaissance de leurs clients« . Que ce soit par voie physique ou digitale, OpenPlus devrait favoriser l’e-CRM (la relation client par voie électronique).
Les maisons de disques partenaires de Snowite (Allomusic en France, Orange Monkey Music au Royaume-Uni) en sauront par conséquent plus à propos de leurs clients.
Mais jusqu’à quel point ?