Musique – streaming : Grooveshark évolue entre deux eaux
Aux Etats-Unis, un groupe de chanteurs et de producteurs poursuit la plate-forme Grooveshark de musique en streaming pour infraction au copyright.
Bienvenue au club. Grooveshark rencontre des problèmes avec des ayants droit.
Aux Etats-Unis, plusieurs d’entre eux ont déposé une plainte en justice dans un tribunal de district de l’Etat du Tennessee.
Ils visent la plate-forme de musique de streaming, exploitée depuis 2007 par la société floridienne Escape Media Group.
Le concept de Grooveshark est assez osé : il permet de partager des fichiers de musique déposés par des membres et de les écouter en streaming sur Internet.
Les utilisateurs se compteraient par dizaines de millions.
Pour 9 dollars par mois, les utilisateurs peuvent exploiter la plate-forme en se dispensant des encarts publicitaires (qui restent toutefois discrets dans la version gratuite).
Mais Grooveshark pâtit d’une mauvaise réputation auprès des ayants droit.
Un groupe de chanteurs et de producteurs qui lui ont collé trois griefs selon CNET : violation du copyright, contrefaçon (« contributory infringement ») et « responsabilité du fait d’autrui » (« vicarious infringement »).
Parallèlement, Grooveshark accumule les soucis avec les majors. Une bataille judiciaire est déjà engagée avec Universal Music Group.
En revanche, un terrain d’entente a été trouvée avec EMI Music.
Mais, en avril, Google a été sommé par la Record Industry Association of America (RIAA, le puissant lobby des majors) de virer l’application Grooveshark de l’Android Market.