Rhapsody annonce la résurrection de Napster dans 14 pays européens, dont en France. Nostalgie , nostalgie…
On se calme les ayants droit. La nouvelle configuration de la plateforme musicale Napster n’a pas plus rien à voir avec le logiciel P2P du trublion Shawn Fanning qui a sévi à la fin des années 90.
Son architecture et son modèle économique a été remis à plat. L’appel au téléchargement sauvage (donc au piratage), c’est fini.
Depuis ses déboires avec la justice et sa fermeture en 2001, plusieurs compagnies (Roxio en 2001, Best Buy en 2008) ont tenté de ressusciter Napster sous une forme légale.
Sans pour autant parvenir à rentabiliser le service malgré la notoriété de la marque.
En 2011, c’est au tour de Rhapsody International (qui propose le service de streaming musical payant du même nom) de s’approprier Napster.
En fusionnant les deux services, la firme avait pu dépasser près d’un million d’abonnés sur Rhapsody. Et ce, uniquement aux Etats-Unis.
Début 2012, elle a entamé une nouvelle conquête (partielle) de l’Europe.
De manière inattendue, Rhapsody relance donc l’expansion européenne de Napster en pariant sur le streaming.
Et cela passe notamment par la case France (mais sans ouvrir de bureau au niveau local).
Pour Thorsten Schiesche, Vice-Président Europe de Rhapsody, le jeu en vaut la chandelle : « Nous savons que les fans de musique en France sont adeptes du digital. En effet, 35% des revenus de la musique viennent du digital. »
Plus de 20 millions de titres musicaux seront disponibles accessibles pour un abonnement unique de 9,95 euros par mois.
C’est en misant sur un contenu éditorial approfondi que Napster souhaite se distinguer.
Grâce à l’intervention de journalistes et de spécialistes, la plateforme de téléchargements propose des interviews d’artistes, des lives musicaux, des conseils aux particuliers (recommandation de musiques, playlists, etc.).
Rhapsody International arrive-t-il trop tard sur un marché du streaming en France ? Spotify et Deezer occupent déjà la place.
Sur le volet du téléchargement, les initiatives ne manquent pas non plus. Même si on peut regretter la disparition prochaine de celles de la Fnac (qui a adopté iTunes) ou de VirginMega.fr (faute de repreneurs après la fin de la chaîne de magasins Virgin Megastore).
Le juke-box numérique iTunes d’Apple est incontournable et il pourrait bientôt être associé à un service en streaming (« iRadio« ).
D’autres services de musique sur Internet se développent comme Google Play Music. Encore une initiative américaine…
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Etes-vous au point sur la musique en ligne ?
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Crédit photo : Rhapsody International / ITespresso.fr
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