Transatel est ravi que le marché des MVNO en France se développe. Car, paradoxalement, cet opérateur mobile virtuel, dont le siège social est à Paris, réalise davantage de business dans des pays voisins que dans l’Hexagone. Pour l’année 2004, Transatel annonce avoir réalisé un chiffre d’affaires situé entre 2 et 3 millions d’euros et assure que ses activités sont bénéficiaires.
Présent dans trois pays (France, Belgique et Pays-Bas), Transatel compte ouvrir trois nouveaux pays dans le courant de l’année 2005. D’ici la fin du mois, il devrait inaugurer la Suisse. Puis, après un premier essai peu concluant, il compte repartir à la conquête du marché britannique, avant de s’installer en Espagne à la fin de l’année.
Sur l’année 2004, une grande partie de son développement est réalisée à partir de son pôle MVNE, pour Mobile Virtual Network Enabler (c’est à dire la capacité de monter un service MVNO pour le compte d’un tiers). Il travaille avec cinq opérateurs de téléphonie (dont Base en Belgique et Telfort aux Pays-Bas) et un club de football (le Royal Sporting Club de Charleroi). « La situation est complexe : en Belgique, je peux lancer n’importe quel service MVNO avec Base mais c’est le seul opérateur à proposer cette possibilité. En France, la réglementation est plus avancée. J’espère pouvoir annoncer un gros contrat d’ici l’été », explique Jacques Bonifay, PDG de Transatel.
Transatel développe également sa propre offre de services mobiles (des abonnements multi-pays) en ciblant les professionnels indépendants qui travaillent en zones transfrontalières. L’opérateur met l’accent sur les économies réalisées sur les appels en roaming et à l’international. « Nous ciblons les hommes d’affaires qui prennent le Thalys. C’est plus facile quand le client est à la fois décideur et payeur », assure le manager de la société dédiée aux services MVNO. En tout, Transatel affiche 10 000 clients, dont la plupart proviennent des accords MVNE signés.
Appel à des investisseurs
Pour poursuivre son développement, Transatel souhaite réaliser une prochaine levée de fonds d’ici la fin de l’été. Depuis sa création en 2000, l’opérateur télécoms a levé 2,8 millions d’euros auprès d’une dizaine d’investisseurs dont Pyramid Technology Ventures (société de capital-risque américaine) et le Net-entrepreneur Charles Beigbeder (co-fondateur du service de bourse Selftrade, devenu président de la société de courtage en électricité Poweo).
Normaction : un MVNO en bourse |
Après avoir développé ses activités en Belgique, un autre MNVO d’origine française souhaite aussi prendre position dans l’Hexagone : Normaction. Cet opérateur de services télécoms – client de Transatel – vise une clientèle de PME et compte s’introduire en bourse prochainement. Selon Les Echos, il a sélectionné le segment Alternext, qui regroupe les valeurs moyennes européennes sur Euronext. En faisant appel au marché, Normaction, créée en 1997 par Jean-Marc Amouroux, souhaite lever environ trois millions d’euros. |
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