Après le Consumer Electronics Show, le Mobile World Congress. Pour la deuxième fois en quelques semaines, Fleur Pellerin se rend sur l’un des salons high-tech incontournables de l’année 2014 avec l’objectif d’y promouvoir la French Tech.
Lancé en novembre 2013 et officialisé en janvier 2014, ce dispositif vise à mettre en avant le potentiel de création et d’épanouissement des start-up françaises à un niveau international. Il s’agit, selon la ministre chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, de « rassembler des métropoles […] porteuses d’un projet ambitieux, fédérateur et […] à même d’attirer les talents du monde entier« .
Pour accroître la visibilité et l’attractivité de l’écosystème français, une enveloppe de 215 millions d’euros a été débloquée dans le cadre des Investissements d’avenir. La Caisse des dépôts, Bpifrance et l’Agence française pour les investissements internationaux (AFI) sont mis à contribution pour soutenir des initiatives privées comme des programmes d’accélération de start-up.
Outre l’appel à labellisation des métropoles, l’autre ramification du programme French Tech consiste à convaincre les investisseurs des atouts de l’Hexagone en matière d’innovation. Première démonstration à l’occasion du le Mobile World Congress, cette grand-messe de l’industrie mobile. Plus de 100 sociétés tricolores sont au rendez-vous, sous la supervision d’Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises.
Des poids lourds de la filière (Orange, Alcatel-Lucent…) côtoient de nombreuses PME et des jeunes pousses, notamment sur le segment du paiement mobile. « La marque France est une belle marque sur laquelle il faut capitaliser », a assuré Fleur Pellerin. Pour accompagner la transformation des PME en entreprises de taille intermédiaire (ETI) capables de se développer à l’international, la ministre est favorable à plus de coopération européenne. Mais, comme le note Silicon.fr, elle ne se prononce pas pour la constitution d’un « Airbus » du numérique, organisation qui « peut convenir à l’industrie, mais n’est pas adapté aux nouvelles technologies, où les cycles d’innovation raccourcissent sans cesse ».
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