On l’attendait, il y a deux semaines, mais c’est hier que le site communautaire, MySpace a lancé sa plate-forme musicale. Il est ainsi possible d’écouter des morceaux gratuitement en streaming, ou de télécharger, contre rémunération, des titres à l’unité.
Venant concurrencer directement iTunes, MySpace s’est associé dans une joint venture avec les quatre principaux groupes de l’industrie du disque : EMI, Warner Music, Universal et Sony BMG, pour mettre leur catalogue en ligne sur MySpace Music. Chacun d’entre eux détient une part proportionnel à son poids sur le marché du disque. La grande majorité des revenus proviendra de la publicité et sera partagé avec les maisons de disques et les artistes.
Mais qu’en est-il des labels indépendants ? Selon l’agence de presse Reuters, certains d’entre eux ne sont pas parvenus à un accord avec MySpace. Merlin, par exemple, qui occupe 9% du marché, c’est-à-dire à peu près autant que EMI, voudrait lui aussi obtenir un intéressement dans l’affaire MySpace Music.
D’autres labels comme The Orchard (1,3 million de titres) ont, quant à eux, négocié des revenus publicitaires plus importants pour palier au fait qu’ils n’ont obtenu aucune part dans l’affaire.
Quid également des artistes amateurs ou autoproduits, nombreux à mettre leurs créations en ligne dans leurs profils et qui ont fait la réputation de MySpace ? Réponse sur le site communautaire : « Restez à l’écoute pour de nouvelles opportunités de participer au nouveau Myspace Music pour à la fois les artistes signés et non signés ».
Pas de protection contre la copie sur les titres vendus en téléchargement
D’ores et déjà, MySpace Music permet aux internautes de se créer des listes de lecture, de consulter le profil de leurs artistes préférés qui contient des vidéos, des informations, des actualités, les dates des prochains spectacles. Ils peuvent aussi suivre la programmation des salles de concert et des festivals et partager leurs impressions sur tel ou tel groupe dans les forums.
MySpace Music s’est également associé avec Amazon MP3 pour la vente de morceaux ou d’album de musique en téléchargement. Les fichiers ne contiennent pas de DRM et peuvent donc être copiés autant de fois que l’on veut. Le lecteur qui permet d’écouter les albums en streaming peut désormais s’ouvrir dans une nouvelle fenêtre avec une playlist allant jusqu’à dix chansons.
En France et en Europe, la plate-forme musical Deezer offre, elle-aussi ce type de service aux internautes. Le site a d’ailleurs signé des accords avec les mêmes majors que MySpace (hormis EMI) pour diffuser leur catalogue en streaming. Les maisons de disque voient sans doute dans ce nouveau mode de diffusion de la musique un moyen de se rémunérer sur le Web tout en protégeant les droits d’auteurs au moment où l’UMP demande à Christine Albanel d’inscrire en urgence le projet de loi « Création et Internet » à l’ordre du jour du parlement.
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