Navette autonome : Navya prend ses quartiers (d’affaires) à la Défense

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Des navettes autonomes Navya, du nom du concepteur d’origine lyonnais, sont mises à disposition des visiteurs à La Défense (ouest parisien) jusqu’en décembre.

Après avoir investi Paris Expo (Porte de Versailles) à l’occasion de Viva Tech pour des démos à l’extérieur, on retrouve Navya sur l’esplanade de La Défense (Hauts-de-Seine).

Une expérimentation de service de navettes autonomes a été lancée hier dans le quartier d’affaires parisien.

Des personnalités politiques étaient présentes à l’inauguration comme Valérie Pécresse (Présidente de la région Île-de-France et du STIF), Patrick Devedjian (Président du Conseil Départemental des Hauts-de Seine et de DEFACTO*) mais aussi Jean-Pierre Farandou (P-DG du Groupe Keolis, filiale de la SNCF) et Christophe Sapet (P-DG de Navya).

La feuille de route est calée : trois navettes autonomes 100% électriques de la société lyonnaise vont circuler chaque semaine avec neuf arrêts en desserte. Et ce, pendant une durée de six mois (jusqu’à la fin de l’année donc).

Pour les passagers, les trajets sont gratuits. Les trois premiers mois, des agents accueilleront les passagers. Ensuite, l’expérience autonome devient réelle : on oublie l’accompagnement humain (mais avec une supervision à distance).

Navya va profiter de cette période pour mettre en avant ses navettes autonomes, qui devraient attirer l’attention des 500 000 visiteurs par jour recensés dans le quartier d’affaires de La Défense.

Pendant les trois premiers mois du service, des agents d’accueil seront présents avec les passagers à bord des navettes afin de les familiariser avec ce service inédit, puis elles circuleront les trois derniers mois sans agent d’accueil à bord.

Chaque véhicule sera en mesure de transporter 15 passagers (11 assis et 4 debout), à une vitesse moyenne de 7 km/h.

Une expérimentation similaire va démarrer avec la RATP dans le Bois de Vincennes (est de la capitale) à partir de la rentrée de septembre.

Sachant que la régie de transport en commun avait déjà mené ce type de test dans la période janvier – avril entre les gares de Lyon et d’Austerlitz (en enjambant la Seine à travers le pont Charles de Gaulle) plus tôt dans l’année mais avec un concepteur concurrent de navettes autonomes (français lui aussi) : EasyMile.

* Établissement public de gestion du quartier d’affaires de la Défense

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