Navigateur : Google Chrome devient vraiment gênant pour Internet Explorer

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Pour la première fois dans le baromètre hebdomadaire StatCounter, Google Chrome domine le marché des navigateurs Web. Détrôner durablement Internet Explorer ne serait-il plus qu’une question de semaines.

Il lui aura fallu moins de quatre ans pour atteindre les sommets sur le marché des navigateurs Internet dans le monde.

Sur une dynamique constante depuis son lancement en septembre 2008, Google Chrome prend progressivement le pas et s’affiche pour la première fois en tête d’un baromètre hebdomadaire.

Garder le cap sept jours durant aux dépens d’Internet Explorer, l’échéance est sans précédent, tout du moins à s’en fier aux relevés de StatCounter.

Avec 32,52% des visites enregistrées entre les 10 et 16 mai, le butineur de Google devance d’une courte tête celui de Microsoft, qui s’affiche à 32,1%.

Il faudra suivre cette attention cette tendance si elle se confirme dans le temps et si elle est conforme aux relevés d’autres outils de popularité des outils de navigation Internet comme Net Applications ou NetMarketShare

Remarqué à juste titre, ce passage de témoin avait néanmoins tout d’inéluctable.

Tout particulièrement plébiscité le week-end, Chrome, qui avait acquis le statut de navigateur du dimanche, tendait depuis plusieurs mois vers ce leadership, au rythme d’une modèle de développement qui a imposé une fréquence accrue des mises à jour, généralement toutes les 6 semaines.

Le passage entre deux moutures n’a ainsi que peu de chances de rendre cette offre incompatible avec des sites Web précédemment supportés.

C’est cette caractéristique qui permet à Google d’imposer la mise à jour de son butineur (effectuée de façon transparente et automatique), là où d’autres doivent se contenter de la proposer en option, tel Microsoft avec Internet Explorer.

Reste à confirmer durablement cette prise de pouvoir. Avec 31,62% du marché sur les 30 derniers jours, Chrome a pris ses distances vis-à-vis de Firefox, mais ne devance pas encore, dans l’absolu, Internet Explorer (33,5%).

Sa percée se confirme toutefois jusqu’en France (témoin le pointage Médiamétrie-eStat de la mi-avril), contrée pourtant davantage acquise au duel fratricide que se sont un temps livré IE et Firefox.

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